Parmi les nombreuses thérapies alternatives existantes pour le mal de dos, vous avez peut-être entendu parler de l'hydrotomie percutanée. Une thérapie controversée qui a pourtant séduit de nombreuses personnes souffrant de douleurs lombaires, de hernies discales ou encore d'arthrose. 

Contrairement à la plupart des articles et vidéos à ce sujet, cet article propose une analyse rigoureuse de cette technique. L'hydrotomie percutanée est-elle efficace pour le mal de dos ? Présente-t-elle un danger ? Que penser des témoignages de patients ? 

Comme toujours, l'objectif est que vous puissiez prendre des décisions éclairées pour votre santé. Je n'ai pas de conflit d'intérêt en faveur ou contre l'hydrotomie percutanée. Enfin, mon avis défavorable ne signifie pas que j'alimente le "lobbying pharmaceutique". Restons sérieux.

Cet article est régulièrement mis à jour depuis sa parution en 2018. Vos témoignages sont les bienvenus tout en bas de cette page ! 

Points-clés de l'article

  • L'hydrotomie percutanée pour le mal de dos consiste à injecter une grande quantité de sérum physiologique, associé à d'autres molécules, sous la peau.
  • Les praticiens avancent que cela permet de réhydrater et de réparer les disques intervertébraux (entre autres), et ainsi d'éliminer les douleurs lombaires. Ces explications, cohérentes à la fin des années 80, n'ont plus raison d'être aujourd'hui.
  • Aucune étude scientifique sérieuse ne permet d'appuyer ces affirmations, qu'il s'agisse de l'efficacité ou de l'absence de danger.
  • Les effets secondaires et les contre-indications ne sont pas documentés et constituent à la fois un danger potentiel et une perte de chance pour vous.
  • Les témoignages ne peuvent pas servir de preuve d'efficacité, compte tenu des nombreux facteurs qui influent sur l'évolution de la douleur, dont l'effet placebo.
  • Plusieurs éléments rapprochent l'hydrotomie d'une pseudoscience : l'utilisation de jargon scientifique, une liste de pathologies traitées à n'en plus finir, la condamnation de la pratique par la communauté médicale et scientifique, la mise en avant de témoignages plutôt que d'études, etc.

Qu'est-ce que l'hydrotomie percutanée ?

L'hydrotomie percutanée est née à la fin des années 80, en empruntant à plusieurs thérapies préexistantes. Son inventeur est un médecin niçois, le Dr Bernard Guez.

Cette technique "consiste en l’injection locale intradermique ou sous cutanée de sérum physiologique stérile (Chlorure de sodium 0,9 %) et de médicaments en accord avec l’autorisation de mise sur le marché" (définition de la Société Internationale d'Hydrotomie Percutanée).

D'une façon générale, le mal de dos semble faire partie des indications principales de l'hydrotomie percutanée.

Cependant, d'après les praticiens, elle peut traiter un nombre impressionnant de problèmes de santé : acouphènes, algodystrophie, cellulite, chute de cheveux, maladie de Crohn, douleurs de l’articulation temporo-mandibulaire, électro-sensibilité, maladies auto immunes (polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante, sclérose en plaques), etc. 

Photos de la mésoperfusion, une technique d'hydrotomie percutanée utilisée pour le mal de dos.

L'hydrotomie percutanée est-elle vraiment efficace sur le mal de dos ?

Si je vous dis que j'ai un chat, vous n'allez pas me demander de vous le montrer en vrai pour me croire. Une simple parole suffit.

En revanche, si je vous dis que j'ai un chat qui m'accompagne à la batterie lorsque je joue de la basse, vous allez probablement me demander des preuves solides. A priori, le consensus actuel est que les chats ne jouent pas de la batterie, donc il est normal que vous ne me croyiez pas sur parole.

De la même manière, les promesses faites par les praticiens en hydrotomie sont très audacieuses : guérir les pathologies chroniques, soulager ceux chez qui tous les traitements ont échoué, etc. Les preuves à apporter se doivent donc d'être très solides.

Si vous souffrez depuis longtemps, vous voulez trouver une solution fiable qui a de bonnes chances de vous soulager. En tant que kinésithérapeute et professionnel de santé, je me dois de vous guider au mieux, d'après les connaissances scientifiques actuelles. Or, comme vous allez le constater, il y a plusieurs choses qui coincent !

L'absence d'étude scientifique de qualité

Les références "scientifiques" listées sur le site officiel sont soit des mémoires de diplôme de mésothérapie, soit des communications lors de congrès d'hydrotomie percutanée, soit des études scientifiques qui évaluent... autre chose !

Les affirmations sur l'efficacité et sur l'absence d'effets secondaires sont donc infondées, dans la mesure où aucun essai clinique sérieux n'a été réalisé par les praticiens.

L'hydrotomie percutanée est complètement absente des plus grandes bases de recherche scientifique françaises et internationales (Pubmed, Google Scholar, PEDro).

Enfin, les mémoires de diplôme de mésothérapie et les communications de congrès ont une valeur scientifique dérisoire.

Dans ce cas, sommes-nous obligés de croire sur parole les affirmations des promoteurs de cette technique ?

L'hydrotomie percutanée pour le mal de dos doit être évaluée de façon rationnelle et sérieuse.7

Vérifier d'où provient l'information et sur quoi elle se fonde est essentiel pour pouvoir l'interpréter correctement.

Le raisonnement de l'hydrotomie percutanée ne tient pas debout : exemple de la discopathie

Pour une discopathie, le principe de base est d'injecter une dose importante de sérum physiologique sous la peau, pour qu'elle diffuse jusqu'aux disques intervertébraux, puis qu'elle les réhydrate, pour leur donner leurs qualités initiales afin de faire disparaître la douleur.
  • Est-ce que le produit diffuse réellement jusqu'aux disques ?
    C'est très, trèèès profond ! Il y a une tonne d'éléments interposés entre la peau et les disques intervertébraux (y compris votre moelle épinière et une partie de vos vertèbres !), et un tas de vaisseaux sanguins prêts ) réabsorber cet oedème sur le trajet.
  • Est-ce que les disques intervertébraux se "réhydratent" et se "réparent" réellement grâce au produit ?
    Les disques intervertébraux adorent l'eau (comme Jean-Claude Vandamme) : on dit qu'ils sont hydrophiles. Leur environnement en contient déjà BEAUCOUP et il est peu probable qu'un ajout massif de sérum physiologique y change grand chose.
  • Est-ce que la "guérison" de la discopathie serait forcément associée à une disparition de la douleur ?
    Le disque intervertébral explique rarement à lui seul toutes les douleurs. Si vous lisez le blog régulièrement, vous savez que beaucoup d'autres facteurs entrent en jeu. L'article sur la discopathie montre justement à quel point ce n'est pas aussi simple !
    De plus, il arrive que le disque "guérisse" et qu'une mémoire de la douleur persiste.
  • Est-ce que l'hydrotomie percutanée permet vraiment de "traiter la cause des douleurs" ?
    Comme la grande majorité des thérapies alternatives, l'hydrotomie prétend traiter la cause des problèmes, tandis que les autres ne traitent que les conséquences. Cet argument, symptomatique des pseudosciences, n'est pas plausible et n'est même pas cohérent avec les études citées sur leur site.

Une thérapie sans aucun effet secondaire ni danger ?

L'un des arguments mis en avant pour promouvoir l'hydrotomie percutanée est l'absence supposée d'effets secondaires.

Il s'agit d'une procédure invasive : on pénètre la barrière de la peau et on y injecte une ou plusieurs substances. Il y a dès lors, au minimum, un risque potentiel d'infection au niveau des points d'injection.

Que trouve-t-on à ce propos sur le site officiel ?

Aucune mention n'en est faite et je trouve cela dommage.

L'un des intérêts d'un essai clinique bien mené est de pouvoir documenter les effets indésirables. En l'absence d'études, vous êtes obligés de croire sur parole les praticiens qu'il n'y a aucun danger.

Quels sont les risques et les contre-indications à l'hydrotomie percutanée ?

Les risques et les contre-indications sont normalement écartés par tous les professionnels de santé avant un acte thérapeutique. Voici néanmoins quelques éléments qui me semblent importants à mentionner.

  • Les problèmes cardio-vasculaires imposent des précautions, voire constituent une contre-indication. Il s'agit par exemple de l'hypertension artérielle, de l'insuffisance cardiaque, de l'œdème pulmonaire ou de l'œdème des jambes. Donner une grande quantité de liquide supplémentaire à gérer pour le système cardio-vasculaire, ce n'est pas anodin.
  • Certains médicaments peuvent également poser souci : corticoïdes, traitement de l'hypertension artérielle ou d'autres troubles cardio-vasculaires, diurétiques, etc. Cela peut être dû à leur action propre, ou à un risque d'interaction médicamenteuse.
  • D'autres caractéristiques individuelles doivent être prises en compte par les praticiens, comme votre âge (les sujets âgés doivent recevoir des doses médicamenteuses plus faibles) et votre niveau d'anxiété (d'après la charte de qualité du site officiel).

Quelques effets secondaires auxquels on ne pense pas

Dernière remarque à ce sujet : l'hydrotomie percutanée vous persuade que vous souffrez de mal de dos parce que vos disques seraient abîmés et déshydratés. Les praticiens vous laissent entendre que vous aurez toujours mal tant que ce sera le cas.

Triple conséquence !

L'hydrotomie percutanée pourrait aggraver le mal de dos en favorisant des cercles vicieux bien connus.

D'une part, ce genre de croyances est associé à plus de douleurs et de difficultés au quotidien. Votre corps vous protège d'autant plus s'il considère que votre dos est vulnérable et fragile.

D'autre part, vous pourriez être tenté(e) d'abandonner les autres formes de traitement pendant que vous suivez celui-ci. Cela peut se produire pour de multiples raisons, y compris le coût financier de ce traitement.  Le prix d'une séance d'hydrotomie percutanée peut aller de 30 à 80€ avec un médecin, en fonction de la technique.

Enfin, vous devenez dépendant des services de l'hydrotomie percutanée, qui elle seule peut "réhydrater" vos disques. Cette thérapie devient la seule option valable si l'on s'en tient à l'explication proposée. La développement de croyances néfastes est l'un des effets secondaires potentiels des thérapies alternatives en général.


Analyse de l'hydrotomie percutanée par un professionnel de santé

3 choses qui doivent éveiller votre vigilance

Pour être honnête avec vous, je profite de cette occasion pour vous donner quelques outils de vigilance dans le milieu de la santé.

L'hydrotomie n'est clairement pas la seule thérapie alternative qui doit éveiller vos soupçons, alors voilà les choses qui devraient allumer un petit voyant rouge dans votre esprit.

  • L'hydrotomie percutanée n'est pas acceptée par la communauté scientifique internationale, justifiant même sa présence parmi les thérapies décriées par le collectif NoFakeMed.
    Le 27 juin 2023, le fondateur Bernard Guez a été radié de l'Ordre des Médecins pour pratique d'un "procédé insuffisamment éprouvé". Si une thérapie avance envers et contre tous, ce n'est pas bon signe. N'est pas Galilée qui veut ! Bien entendu, les personnes déjà trop engagées dans cette thérapie ne verront là que du lobbying médical et pharmaceutique.
  • Lorsqu'une thérapie prétend pouvoir tout traiter, c'est également un signe d'alerte. Faisons une comparaison : si vous entrez dans un restaurant et que vous apprenez que cet établissement prépare des pizzas, des burgers, des crêpes, des plats indiens, du couscous et des sushis, qu'en penseriez-vous ? 
  • Plus une thérapie met en avant des témoignages comme preuves d'efficacité, plus le risque est grand. Nous revenons sur la question des témoignages un peu plus bas dans l'article.

Le pouvoir de la blouse blanche : l'un des dangers de l'hydrotomie percutanée ?

Les défenseurs véhiculent l'idée que la thérapie est scientifiquement fondée, validée et éprouvée, et en accord avec le reste des thérapies "conventionnelles". Le discours du fondateur sur le site officiel regorge de jargon scientifique, parfois à outrance.

L'hydrotomie percutanée pour le mal de dos est pratiquée par des professionnels de santé.

Le fait que ces soins soient réalisés par un professionnel de santé en blouse blanche, stéthoscope autour du cou, leur confère une crédibilité et une légitimité qui n'est pas forcément méritée.

Des infirmiers et des médecins peuvent réaliser ces techniques, en effet, mais cela ne rend ni les affirmations plus vraies ni les soins plus efficaces. Si les diplômes immunisaient leurs détenteurs des erreurs, je pense que cela se saurait. Pourtant, cela peut semer la confusion dans votre esprit.


Pourquoi y a-t-il des témoignages d'efficacité, dans ce cas ?

La réaction la plus fréquente à cet article est la suivante :

"Peu importe ! Pourquoi y a-t-il tant de témoignages positifs de patients qui ont été guéris par cette méthode ? C'est ça qui compte, pas votre blabla scientifique !"

C'est une très bonne question !

L'une des difficultés que l'on rencontre lorsqu'on cherche à déterminer l'efficacité d'un traitement est de parvenir à éliminer autant de biais que possible.

Quels sont les risques lorsqu'on utilise des témoignages pour évaluer l'efficacité d'une thérapie ?

La régression à la moyenne 

Si vous souffrez de douleurs chroniques, il est probable que la douleur oscille au fil du temps. Il y a des périodes plus ou moins douloureuses, avec des pics et des accalmies.

Quand seriez-vous prêts à vous engager dans une thérapie comme l'hydrotomie percutanée ? Certainement lors d'un pic de douleur.

Il est alors très probable que la douleur diminue après le traitement, indépendamment de son efficacité...  (Cliquez sur l'image pour l'agrandir)

Gardez à l'esprit qu'il s'agit d'un schéma : les variations de douleur ne sont pas forcément aussi grandes, et l'échelle de temps peut s'étaler sur plusieurs mois !

Les effets contextuels (dont l'effet placebo)

Ce sont tous les changements qui sont dus au contexte dans lequel se déroule le soin, les discours des thérapeutes, vos attentes, vos précédents succès ou échecs, la relation thérapeutique, et pas au traitement en lui-même.

Soyons clairs : tous les traitements possèdent une part d'effets contextuels/placebo. La kinésithérapie y compris !

Tout le monde y est sensible (autant vous que moi), et l'intelligence n'a rien à voir là-dedans.

Les effets contextuels sont comme une cerise sur le gâteau. Il faut simplement en être conscient, et s'assurer que l'on n'est pas en train de vous proposer une cerise sans gâteau.

Qu'est-ce qui peut aider à diminuer les douleurs même si la technique n'est pas efficace ?

  • La technique est impressionnante : on vous pique à de nombreux endroits pour vous injecter un liquide spécialement préparé pour vous, le tout pile poil à l'endroit qui pose problème !
  • On vous a expliqué que le traitement visait la cause exacte de votre problème, avec de longues explications sur les mécanismes de cette thérapie.
  • La technique est réalisée par des professionnels de santé en blouse blanche et en qui vous avez confiance. Un proche ou une autre personne vous a peut-être conseillé tel praticien pour ses compétences.
  • Vous vous êtes engagés pour plusieurs séances, vous payez les séances de votre poche, et vous avez peut-être du attendre avoir de pouvoir les commencer.
  • Vous avez un bon contact avec le professionnel qui réalise la technique : il vous écoute attentivement et vous vous sentez compris(e).

Pourquoi les témoignages ne sont pas une preuve d'efficacité

Cela nous amène au point suivant : les témoignages reflètent la satisfaction d'une personne, pas l'efficacité de la thérapie.

La satisfaction et le ressenti de la personne sont importants, bien entendu, mais ces critères sont insuffisants pour affirmer que quelque chose "marche". 

D'une part, on ne peut pas prendre un ou plusieurs cas et en faire une généralité.

D'autre part, comment savoir si la personne qui témoigne a bien été soulagée par la technique en particulier, et pas grâce à un autre facteur dans sa vie ? Pourquoi faudrait-il prendre en compte les témoignages positifs uniquement, et négliger les nombreux témoignages de personnes qui n'ont pas été soulagées ?


Conclusion : l'hydrotomie percutanée est-elle une option pertinente contre le mal de dos ?

L'hydrotomie percutanée présente un certain nombre de défauts qui ne la rendent pas crédible selon moi, et elle n'a pas sa place dans une prise en charge moderne de la lombalgie chronique.

L'hydrotomie percutanée n'est pas encore évaluée scientifiquement, et elle n'est pour l'instant pas plausible. Les récents évènements ont-ils porté un coup fatal à cette pratique alternative ? Je ne pense pas, mais seul l'avenir nous le dira. 

Pour finir, je voudrais clarifier deux points.

Le premier est que je ne dénigre pas les témoignages de personnes qui ont été soulagées suite à ce traitement. Les situations dans lesquelles vous vous trouvez sont souvent épouvantables, et je suis ravi que des personnes aient pu avancer.

Le deuxième est que je soutiens les nouvelles thérapies, à condition qu'elles respectent l'un des principes essentiels de la médecine : s'évaluer du mieux possible.

Pour aller plus loin

Si vous découvrez le blog au travers de cet article, sachez qu'il existe d'autres articles qui répondront, je l'espère, à vos questions. Autrement, vous pouvez facilement me proposer des améliorations ou un sujet d'article avec la fonction Contact .

Voilà quelques propositions :

8 raisons pour lesquelles les mauvaises postures n'existent pas

Qu'est-ce qu'une sciatique ? (cause, diagnostic, évolution)

La douleur, c'est dans la tête ?

À bientôt

Éric


63 commentaires

Baratin · 7 janvier 2024 à 3:48 pm

J’ai souffert du dos pendant plus de deux ans avec les médecines conventionnelles et rien n’a pu soulager mes douleurs et encore moins l’argent dépensé en examens et opérations. De jour comme de nuit, le dos était douloureux. Dès la 3 ème séance d’hydrotomie percutanée, au bout de 3 semaines, j’ai pu recourir alors que cela m’était impossible depuis 2 ans. Sans rentrer dans vos considérations pseudo scientifiques qui relèvent plus du jugement ou de la recherche systématique de contre arguments, cette thérapie m’a soignée. Les faits sont là, il ne s’agit pas d’un effet placebo. Au lieu d’argumenter à décharge, étudiez le processus de réhydratation des disques avec et sans la technique de sérum physiologique et faite le comparatif, vous serez surpris des résultats…

    Eric Bouthier · 7 janvier 2024 à 4:42 pm

    Bonjour madame,
    Même si je suis ravi pour vous que votre situation se soit améliorée, une expérience personnelle positive n’est malheureusement pas généralisable aux autres personnes, et on ne peut pas recommander une thérapie parce que des personnes ont déjà été satisfaites par celle-ci. Si vous poussez un peu plus loin la lecture des articles que je propose sur ce blog, vous verrez que je souligne à quel point la douleur persistante est complexe et ne se résume rarement qu’à un problème de disque qu’il faut régler. Dans votre situation, personne n’est en mesure de dire si c’est réellement grâce à une réhydratation des disques que vous vous êtes rétabli(e), ou grâce à d’autres facteurs. Par ailleurs, vous considérez peut-être que « l’effet placebo » est quelque chose de péjoratif, alors qu’il n’en est rien. Il y a une part d’effet placebo dans tous les soins.

    Je suis, pour la énième fois, surpris de constater l’agressivité des personnes convaincues par l’hydrotomie dès lors que celle-ci est remise en question. C’est justement mon article qui analyse de façon scientifique les arguments (pseudo-scientifiques) avancés par l’hydrotomie percutanée, donc cela me fait sourire. Vous m’invitez à étudier le processus de réhydratation avec et sans hydrotomie, c’est une EXCELLENTE idée, mais qu’il faut adresser aux praticiens en hydrotomie, pas à moi. Ce sont ceux qui avancent des hypothèses qui doivent en fournir les preuves.

    Bonne journée

Grabuge · 13 novembre 2023 à 7:42 pm

Bonjour Eric et à tous,

Merci pour cet article (qui appeure je trouve plus que met en garde)

Il aurait peut-être été constructif d’étoffer ou d etayer l’article avec par exemple une interview du Dr Guez qui aurait pu donner « ses » arguments et explications afin de contrebalancer votre article orienté anti Hydrotomie percutanée.

De plus quant à l’argument (effectivement presque imparable) relevant le fait d’absence d’essai clinique, il me semble qu’un essai clinique est hors de prix et ne peut généralement n’être assumé par une structure type labo pharmaceutique. Et une question que l’on peut se poser est: « quel est l’interet pour labo à financer une technique qui pourrait guerrir des pathologies avec du sérum phy, des vitamines, acides aminés et de l’EDTA ? » . Aucun car il n’y a aucun interet financier et si les labo étaient des phylanthropes ça se saurait.
D’ailleurs il aurait été egalement interessant de se pancher sur le rôle et l’action de l’EDTA …

Cette technique est tout de meme pratiquée depuis 30 ou 40 ans sans effets secondaires notoires à priori (au pire ça ne marche pas) … est-ce le cas de tous les traitements medicamenteux dont les essais cliniques ont été « éprouvés » ? (avec le Médiator en tête de liste. )

J’ai eu recours à l’HP (pour discopathie dégénérative) avec il me semble des améliorations mais sans resultats miraculeux. J’ai egalemet vu des patients comme moi soulagé comme aucune technique rhumatologique ne l’avais faites avant pour eux …

Lors de la radiation de l’ordre des medecin du Dr Guez, il semblerait que le jury missioné eut été composé de quelques Rhumatologues (premiers fervants combattants de l’HP qui comme on l’imagine pourrait leur faire perdre de la patientèle … je dis ça …. ).

Mais des dires des professionnels de l’HP, il semblerait que le cocktail HP + Kinésithérapie serait très éfficace. Alors plutot que de se faire la guéguerre avancez donc main dans la main pour le bien et l’interet des patients.

    Eric Bouthier · 13 novembre 2023 à 11:02 pm

    Bonsoir à vous,
    Merci pour votre retour.
    Je doute que le fondateur accepterait de faire une interview pour un article de cette orientation, mais en soi l’idée n’est pas inintéressante.

    Par rapport à vos remarques sur les essais cliniques : comment expliquer dans ce cas les innombrables essais cliniques sur les exercices physiques, les étirements et les interventions psychologiques, qui n’intéressent clairement pas les labos ?
    Nous sommes d’accord sur le fait que les labos sont des requins qui regardent leurs chiffre d’affaire avant toute autre chose, mais n’oublions pas tous les éléments. Les thérapies alternatives ne sont pas les seules thérapies qui ne profitent pas aux laboratoires, et pourtant d’autres réussissent à s’évaluer correctement.

    Le fait qu’une technique soit pratiquée depuis 30-40 ans peut permettre de construire un certain savoir professionnel, que je ne nie pas, mais pour affirmer l’absence d’effets secondaires il FAUT documenter ses dires. On ne peut tout simplement pas s’en fier aux dires des praticiens. Vous monteriez dans un avion qui n’a pas passé des tests de sécurité, juste parce que les ingénieurs vous ont dit « vous inquiétez pas, ça passe ! » ?
    De plus, les scandales sanitaires (dont le mediator) ne peuvent pas servir de contre-exemples car cela omet les innombrables médicaments utiles et sans scandale, en se focalisant sur les exceptions. Et oui, ces exceptions/scandales existent, mais on ne peut pas invalider tout le concept d’essai clinique juste parce qu’il y a eu des dérives.

    Concernant le jury de l’ordre des médecins, je n’ai pas davantage d’informations. Il me semble néanmoins normal que le jury soit surtout composé de rhumatologues vu que … c’est leur métier ?! Si le jury avait été composé de membres d’une spécialité sans rapport, j’aurais sans doute entendu  » ils n’y connaissent rien, ce n’est pas leur métier ». Quant au fait de « faire perdre de la patientèle », connaissez-vous les délais d’attentes pour un rdv avec un rhumatologue ? Croyez-vous réellement qu’ils sont à ça de manquer de patients ?

    Concernant l’association HP + kinésithérapie, vous pouvez peut-être deviner ma réponse.
    Le bien et l’intérêt des patients est justement le motif initial de l’écriture de cet article, alors que des praticiens en hydrotomie venaient faire de la publicité agressive sur les groupes facebook de personnes en souffrance.

Nathalie · 13 novembre 2023 à 5:47 pm

Bonjour,
Je vous suis depuis 2019, année au cours de laquelle je me suis retrouvée pliée en deux un soir en rentrant chez moi. Lumbago qui a duré plusieurs mois puis une sciatique dans la jambe droite. La plaisanterie a duré une année durant laquelle j’ai fait le parcours de soins habituels (généraliste, anti inflammatoires, IRM, ostéo…). J’ai découvert l’hydrotomie et je me suis beaucoup renseignée avant de me lancer. Résultat de mon expérience: injection sur une durée de 3 mois avec un stop entre mars et avril 2020 (confinement). J’ai repris les séances qui se sont terminées en mai 2020. Aucune amélioration pendant le traitement. Disparition totale de la douleur dans les jours suivants l’arrêt du traitement.
Il faut savoir que je suis plutôt sportive et que j’ai continué mes séances de sport en adaptant. Mon ostéo m’a même dit que je m’étais rééduquée toute seule! Je suis intéressée par tout ce qui est mobilité et fascias et je pratique les exercices de mobilité. Je comprends parfaitement votre analyse et de fait je ne sais pas si l’hydrotomie a fonctionné ou si c’est une accumulation de facteurs. Je ne sais pas si mon témoignage vous intéressera. Je vous remercie pour vos articles et votre travail toujours très intéressants. Continuez ainsi…

    Eric Bouthier · 13 novembre 2023 à 10:49 pm

    Bonjour Nathalie,
    Vous avez effectivement eu une démarche très active, et il semblerait que vous ayez su trouver ce qui vous convenait ! Comme vous dites, impossible de savoir qu’est-ce qui a contribué à votre soulagement et dans quelle mesure. On peut uniquement émettre des hypothèses basées sur nos connaissances actuelles (sur ce qui marche plus ou moins). Je vous remercie pour votre retour, et il est possible que je vous envoie un mail prochainement : les témoignages de personnes qui ont traversé ces difficultés sont très utiles pour les autres.

Jaja · 13 juin 2023 à 5:24 pm

Bonjour, j’ai eu mal pendant un an aux cervicales, L’irm a montré 4 « protusions discales » entre c2 et c7. Les douleurs irradiaient dans le bras et il m’était même compliqué d’avoir un bon sommeil.
Je me suis lancé dans l’hydrotomie et j’ai réalisé 12 injections, et un matin je n’ai plus du tout eu de douleurs. Elle ne sont jamais revenues depuis.
Je ne sais pas si c’est du à l’HP, mais j’en suis intimement persuadé quand même…..

    Eric Bouthier · 13 juin 2023 à 8:49 pm

    Bonsoir, c’est toujours difficile d’attribuer la disparition d’une douleur à l’efficacité spécifique d’un traitement, tant il y a de variables (celles décrites dans l’article : l’évolution naturelle, les effets contextuels etc). Bougez bien ! 🙂

arthur · 17 avril 2023 à 4:30 pm

Bonjour, merci pour vos explications. Âgé de 32 ans j’ai actuellement les symptômes d’une cruralgie du côté droit depuis deux ans environs. Je contrôle les douleurs avec beaucoup de sport et de la kiné. Trouvé au scanner plusieurs protusions discales lombaires. Les douleurs sont survenues après un été à avoir aidé dans une association à nettoyer, mettre en sac et empiler sur palettes plusieurs tonnes de sacs de blé. Je n’étais certainement pas préparé à ce type d’effort.

Je comprends l’argument de la multicausalité des douleurs et des études que vous citez qui corroborent cet état de fait. Et de plus en plus de kinés parlent de cela. Néanmoins j’ai l’impression que d’une certaine manière il y a un glissement vers une banalisation des discopathies. La plupart du temps ces études sont citées comme vous le faites pour signifier que la corrélation n’est pas évidente entre discopathies diverses et les douleurs qui y sont associées. Pour moi ces études décrivent simplement l’état des disques des personnes sondées, elles ne démontrent pas qu’il n’y a pas de corrélation. Le tableau que vous utilisez ne montre finalement que l’âge est le principal facteur pour trouver des anomalies à l’imagerie. Le problème c’est qu’on en vient à penser qu’une discopathie n’est pas grave du tout puisque certaines personnes n’ont aucune douleur. Des médecins s’en sont convaincu avec ces études, et comme ils n’ont jamais expérimentés ces douleurs, qui sont soit dit en passant extrêmement harassantes, vous prennent de haut et vous prescrivent des anti inflammatoires (qui ne servent à pas grand chose).

Le vieillissement du dos des gens est une chose, mais des discopathies trouvées sur imageries après que des douleurs soient apparues subitement en sont une autre. Mettre l’emphase absolument sur ces études de population générale n’aident en rien à mon sens au diagnostic sur des cas particuliers.

    Eric Bouthier · 1 mai 2023 à 10:42 pm

    Bonjour Arthur, merci pour votre commentaire, il y a plusieurs choses intéressantes à dire ici.

    Les études mentionnées ne sont pas faciles à comprendre complètement, et mes explications ne sont peut-être pas optimales malgré mes efforts. Il ne s’agit pas de dire que toutes les discopathies n’ont aucune importance : certaines jouent un rôle plus ou moins grand, d’autres sont des trouvailles tout à fait fortuites. Comme vous le mentionnez, une dérive serait de banaliser la douleur de certains patients ! Ce n’est pas du tout l’objectif ici.

    Ce que les études montrent, c’est qu’on retrouve beaucoup de discopathies chez des personnes qui n’ont pas de douleurs particulières, que les personnes qui ont une discopathie n’ont pas davantage de risque d’avoir mal dans le futur, et que la survenue de douleurs est mal corrélée à l’apparition d’une discopathie à l’IRM. Bien entendu, ces études sont faites que des groupes de personnes (parfois population générale, parfois population clinique) et chaque personne est unique, mais il faut bien se fier à des données.

    Tout le challenge quand on lit un compte-rendu d’IRM est de déterminer si les trouvailles font partie de la cause du problème ou non. En effet, si vous passez un examen et qu’on trouve une discopathie, il reste encore à savoir si celle-ci participe à la douleur ou non. L’examen clinique peut aider à cela (en fonction du type de douleur, de ce qui l’influence, de certains tests etc). Ici, je ne cherche pas du tout à dire que votre douleur n’est pas liée à vos discopathies, car je n’ai aucun moyen de le savoir au moment où j’écris ce commentaire. Je veux juste dire que les deux hypothèses sont à considérer.

    Certains types de discopathie (comme les signes de Modic, voir l’article dédié) sont davantage associées aux douleurs.
    Enfin, aviez-vous passé une imagerie avant l’apparition de cette douleur ?

Pierre Caneti · 16 avril 2023 à 3:13 pm

Bonjour. Il n’y a pas d’étude scientifique qui confirmerait l’efficacité de l’hydrotomie percutanée. Il n’y a pas d’étude scientifique qui indiquerait que l’hydrotomie percutanée n’est pas efficace.

    Eric Bouthier · 1 mai 2023 à 10:09 pm

    Bonjour !
    On peut aussi dire qu’il n’y a pas d’étude scientifique qui indiquerait que se promener nu lors de la pleine lune n’est pas efficace sur le mal de dos. Pourtant, on ne va pas recommander aux gens de l’essayer au cas où.
    Au delà de la boutade, je comprends votre commentaire et je pense sincèrement qu’il existe trop de thérapies alternatives sans preuve d’efficacité pour leur donner de l’importance et de la visibilité, notamment lorsqu’on tient compte des effets négatifs potentiels.

Alex · 18 décembre 2022 à 3:12 pm

Vous parlez du fait qu’il n y a aucun essai clinique sérieux , vous semblez etre assez naif car c’est majoritairement l’industrie pharmaceutique qui financent et « ou » « bidonne » des etudes on la vu avec le covid et pour cette dernière injecter de l’eau de mer n’a rien de rentable au vue du prix du produit qui est naturel( dans le cas de l’eau de mer).
Je ne dit pas que ca fonctionne mais je ne dit pas que ca ne fonctionne pas , j’aurai voulu essayer mais personnes ne fait ca dans mon secteur

En 50 ans il n y a pas eu la moindre evolution dans le traitement chronique du mal de dos , il est normal que les gens essayent des choses quand la medecine classique ne peut rien

    Eric Bouthier · 18 décembre 2022 à 10:14 pm

    Le fameux lobby pharmaceutique qui bidonne les études. Cela tombe bien, ce n’est clairement pas le lobby pharmaceutique qui est en tête des études sur le mal de dos. Votre commentaire reflète surtout votre façon de voir le monde, teintée de complotisme, et j’aimerais bien savoir comment vous expliquez qu’il y ait tant d’études sur les traitements non pharmaceutiques comme l’activité physique, la rééducation, les traitements cognitivo-comportementaux ? Cela ne remplit pas les caisses du « lobby pharmaceutique », et pourtant il y en a beaucoup.
    Donc oui, il est largement possible d’étudier quelque chose de non pharmaceutique qui ne profite pas à cette industrie, votre argument ne me paraît pas du tout recevable.

    Par ailleurs, il y a eu une évolution dramatique dans notre façon de comprendre la douleur et de la prendre en charge depuis 50 ans. Ce n’est pas encore suffisant, et il faudrait déjà que les découvertes passées soient effectivement intégrées dans la pratique commune. Maintenant, si la frustration (tout à fait compréhensible) amène des gens à s’intéresser à des traitements sans fondement ni efficacité prouvée, c’est de mon devoir de professionnel de santé de les informer, pour qu’ils puissent faire un choix éclairé. Le désespoir induit par la douleur chronique n’a jamais aidé à faire des choix pertinents, et certains thérapeutes l’ont bien compris.

Pommelyane · 29 juillet 2022 à 5:03 am

Bonjour,

Avez-vous déjà eu mal au point d’envisager l’inenvisageable ?

Sans doute pas, car dans ce cas là si une technique qui semble ne pas avoir d’effets secondaires (les cacherait-on ?) autre qu’un risque d’infection (une prise de sang, beaucoup plus invasive, comporte aussi ce risque et que dire des infections nocosomiales …) m’était proposée avec PEUT-ETRE un résultat positif corroboré par de nombreux témoignages (je ne crois pas aux fermes à troll pour ce genre de thérapies), j’irai sans savoir si une ou des études randomisées existent.

Que pensez-vous des groupes de prières dans les centres cancereux comme Gustave Roussy : scientifiques ou non ?
Et pourtant reconnus pour leur effets bénéfiques sur la maladie et son évolution par les oncologues de cet établissement (qui est aussi appelé Centre Européen du Cancer) et même recommandés à leurs patients.

Donc la science n’explique pas tout … encore.
Et, d’après certains commentaires, votre article semble décourager certaines personnes en souffrance qui pourraient tenter cette technique.
Bien sur qu’aucune thérapie, qu’elle soit allopathique ou non, a un résultat bénéfique assuré, sinon nous serions immortels et ca se saurait.
Mais descendre comme vous le faites l’hydrothérapie percutanée qui peut faire du bien, et qui ne semble dangereuse, tout cela parce qu’il n’y a pas d étude parue dans le LANCET ou autre journal du même type, je ne comprends pas.
L’observationnel ca n’a aucune valeur ?
Bref, je ne vois pas l’intérêt de votre article

Et au fait, l’avez-vous essayé cette hydrothérapie percutanée avant de la descendre ?

    Eric Bouthier · 30 juillet 2022 à 10:47 am

    Bonjour,
    Merci pour votre commentaire, c’est une fois de plus l’occasion d’éclaircir ou d’appuyer certains points. (même si les commentaires de cette teneur sur cette article se suivent et se ressemblent).

    « Avez-vous déjà eu mal au point d’envisager l’inenvisageable ? ». Ce n’est pas pas que de nombreuses personnes souffrent terriblement et ne trouvent pas de solution à leur situation, que cela justifie le recours à n’importe quelle thérapie. Au contraire, c’est JUSTEMENT parce que de nombreuses personnes sont dans une situation de vulnérabilité, que l’information doit être claire et non complaisante envers des thérapies sans fondement scientifique. Je me doute que vous ne serez pas d’accord, mais voilà l’une des motivations de cet article.

     » Si une technique […] m’était proposée avec peut-être un résultat positif  » -> Quid du chamanisme, de l’homéopathie, du tirage de cartes divinatoires ? Il y a plein de témoignages positifs pour ces choses-là, alors autant les promouvoir ?

     » Que pensez-vous des groupes de prières dans les centres cancereux comme Gustave Roussy : scientifiques ou non ?  » Vous savez autant que moi (j’espère) que la prière n’a rien de scientifique et que nous ferions bien de laisser la religion en dehors de cette discussion. La question de l’intérêt des prières est une question de foi personnelle exclusivement, et ne rentre pas dans le champ de la science. Apporter du soutien social à des patients dans des situations terribles, oui, mais attention à ne pas justifier par la même occasion des mécanismes non scientifiques.

     » Et pourtant reconnus pour leur effets bénéfiques sur la maladie et son évolution par les oncologues de cet établissement  » La reconnaissance par certains professionnels n’est pas une preuve d’efficacité ni de véracité de ce qui est avancé. Encore une fois, je suppose que ces oncologues approuvent le côté « soutien social » et je doute fortement qu’ils croient en l’efficacité de la prière en elle-même.

     » Donc la science n’explique pas tout … encore.  » D’une part ce n’est pas sa prétention, et d’autre part, si elle n’explique pas tout, il serait bien de ne pas « prédire » qu’elle va prouver une thérapie que vous appréciez personnellement, juste parce que vous y croyez.

     » aucune thérapie, qu’elle soit allopathique ou non, a un résultat bénéfique assuré  » je ne suis pas d’accord avec vous, c’est ce que appelle une fausse équivalence. Il existe de nombreuses thérapies qui ont des résultats bénéfiques prouvés.

     » Mais descendre comme vous le faites l’hydrothérapie percutanée qui peut faire du bien, et qui ne semble dangereuse, tout cela parce qu’il n’y a pas d étude parue dans le LANCET ou autre journal du même type, je ne comprends pas.  » C’est une question de balance bénéfice/risque, et je comprends tout à fait que cela puisse être obscur, voire que cela paraisse mal intentionné lorsque l’on n’a pas été exposé à ce type de raisonnement auparavant. A l’heure actuelle, le bénéfice potentiel de l’hydrothérapie est extrêmement incertain : un mécanisme peu plausible comme je l’explique dans l’article, et aucune étude sérieuse pour soutenir ne serait-ce qu’une des affirmations merveilleuses avancées. A côté de cela, s’adonner à une thérapie inefficace pose plusieurs problèmes et peut contribuer à saboter encore davantage le parcours de soins des personnes souffrant de douleurs chroniques. Voir cet article : https://comprendresondos.fr/2019/09/23/effets%E2%80%8B-secondaires-therapies-alternatives-mal-de-dos/

    « l’avez-vous essayé cette hydrothérapie percutanée avant de la descendre ?  » En toute honnêteté, que pensez-vous que cela changerait à tout ce raisonnement ? Je ne peux que vous conseiller d’aller lire et écouter des choses sur les biais cognitifs.

remillieux · 21 septembre 2021 à 2:51 am

Bonjour,aujourd’hui ça fait presque 4 mois que je suis arrêté suite à une petite hernie discale,sciatique lombalgique du coté droite….Comme d’autres personnes ,je vis dans la douleur et les nuits sont des calvaires!Même à la maison,je bricole 1 heure puis je suis obligé d’aller m’allonger 2 heures et plus. J’ai dèjà fait 4 séances d’hydrotomie percutanée et dès le début,j’ai ressenti un soulagement surtout sur les douleurs permanentes sur le bas de la jambe droite jusqu’à la cheville mais aussi sur l’intensité de la douleur dans la fesse droite!Actuellement je trouve que ces douleurs font le yoyo:hier j’avais bien mal(temps très pluvieux)mais là,je viens de me réveiller (3 heures du matin) et je vais presque bien!Demain je vais faire ma 5ème séance(2heures de voyage,presque 2 heures de perfusion pour 500ml)Voilà,tout ça pour vous expliquer qu’il faut être très patient car c’est long,très long mais que finalement chaque instant où la douleur diminue est une victoire!!!J’espère reprendre mon travail très rapidement aussi.

    Eric Bouthier · 21 septembre 2021 à 9:29 pm

    Bonjour, je vous souhaite une bonne récupération et vous encourage dans tous les cas à poursuivre une prise en charge avec un kinésithérapeute pour vous aider dans votre progression.

      Gualtieri j · 3 avril 2022 à 3:47 pm

      Comment être sur que l ydroterapie par infiltration sous cutané guérie à 100% un hernie discale L4 L5 S1 merci d une réponses est de témoins avec adresse et numéro de téléphone pour me rendre compte par mois même de la réalité d être guéri après ces 12 infiltrations ?

        Eric Bouthier · 3 avril 2022 à 4:44 pm

        Bonjour Jean, hélas je pense qu’il n’est pas possible de montrer qu’une telle technique peut guérir une hernie discale à 100%. Le contenu de l’article est justement que l’hydrotomie a très peu de chances d’avoir un tel effet. Je vous souhaite tout de même une bonne récupération, quelque soit l’approche que vous choisirez.

        Marc Cabioch · 12 décembre 2022 à 5:34 pm

        Bonjour, je viens par hasard de voir votre question. Suite à double hernie L4-L5 et L5-S1, avec arthrose, becs de perroquet, et malgré 1 heure de piscine par jour, massage tous les 15 jours, acupuncture, reiki; j’ai voulu essayer l’hydrothomie. J’en ai fait 8 sessions d’environ 24 piqures chaque fois. J’ai eu la chance d’avoir un praticien très doué (je vis à Madrid)…mais pendant les 2 ou 3 jours après chaque séance, tout allait super…mais malheureusement ça finissait par revenir.
        L’hydrothomie dans mon cas ne m’a pas guéri, mais m’a beaucoup aidé à supporter les crises.
        Courage

    Steve · 10 mai 2023 à 5:58 am

    Tous ses sujets sont intéressants à lire .
    Pour ma part je souffre depuis très longtemps de problème de dos .
    J’ai était infiltré a trois reprise sur une hernie lombaire avant dans arrivé à une opération non pas du fait que ses infiltrations non pas marché mais plutôt de fait de ne pas avoir écouté n’ayant plus u de douleur j’ai repris mon travail comme si de rien n’était ce qui m’a value cette opération. Je n’ai plus de problème a ce niveau mais j’ai également deux hernie discale cervicaux branchiale qui me font souffrir j’ai fait pour ma part une infiltration en 2019 et plus rien rien jusqu’à a aujourd’hui j’en ai donc fait refaire une a ce jour . Je suis assez tenté d’essayer cette méthode dhydrotérampie même sur les conseils d’un ami . Mais après avoir lu ses articles je me demande la qu’elle de ses deux solutions est la plus efficace. Pour l’instant je pense que l’infiltration reste la solution a mon problème a condition de faire attention après a ça façon de travailler. Même si je sais que ça ne repart pas le problème

lemblé · 21 juillet 2021 à 12:13 pm

merci pour cet article que je trouve très intéressant et de grand qualité , et nous invitant à la prudence

    Eric Bouthier · 21 juillet 2021 à 8:31 pm

    Merci pour votre commentaire

ARBUS · 7 juin 2021 à 9:35 am

Votre point de vue est très discutable, et ce sur plusiurs points :
1) aujourd’hui, la supériorirté des estudes cliniques randomisées sur la méthode observationnelle en médecine est très largement remise en cause par différentes études, et notamment au sujet de la Covid 19. Je vous renvoie aux études de l’IHU de Marseille et à ce document, parmi d’autres https://journals.openedition.org/philosophiascientiae/1933#tocto2n2
Il semble que les études cliniques souffrent d’un manque quasiment général d’objectivité dû aux conflits d’intérêts auxquels elles sont soumises : là également, il exisrte des sources fiables prouvant cette assertionhttps://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2011/revue-medicale-suisse-300/swissmedic-les-conflits-d-interets-des-experts-devoiles
2) Le docteur Hnri Picard avait ecrit un livre, dans les années 80, dans lequel il expliquait les effets bienfaisants des oligo éléments sur l’arthrose. Ce livre était illustré de nombreuses radios PROUVANT l’effet régénerateur sur le cartilage d’un traitement par oligothérapie. Le Docteur Picard était médecin thermal, et bénéficiait donc de nombreuses observations sur l’état des patients amélioré par les eaux thermales, dont les principes actifs essentiels sont les oligo éléments. L’HP n’est finalement et fondamentalement pas autre chose qu’un traitement oligothérapeutique, formellement différent mais fondamentalement identique.
Les références du livre : Henri Picard, Vaincre l’arthrose, editions deu rocher, 1983″
Je vous invite donc à consulter d’abord ces sources afin de compléter votre point de vue.

    Eric Bouthier · 8 juin 2021 à 9:33 am

    Bonjour,
    C’est original d’avoir recours à des prises de position de l’IHU de Marseille pour commenter cet article. L’IHU de Marseille et Didier Raoult ne se sont pas franchement distingués par leur rigueur scientifique dernièrement, et leur façon de concevoir la science ne fait pas consensus dans la communauté scientifique. Critiquer le manque d’objectivité et les conflits d’intérêts dans les études scientifiques, c’est une chose. N’oublions pas, quand même, que les études publiées par l’IHU de Marseille font preuves des mêmes faiblesses, et que les pratiques de Didier Raoult au niveau universitaire sont, au mieux, inquiétantes. Tout cela pour dire que si vous voulez critiquer le gold standard actuel de l’évaluation clinique scientifique (l’essai clinique randomisé contrôlé), il faut le faire avec de la science.

    Concernant l’ouvrage du Dr Henri Picard, ne pensez-vous pas que s’il y avait un traitement efficace de l’arthrose, découvert dans les années 80, nous aurions des études scientifiques sérieuses qui retrouveraient ces mêmes effets ? Je n’ai rien trouvé en recherchant sur les bases de données scientifiques (Pubmed, Google scholar..). Si vous avez des études (pas des livres) qui m’auraient échappé, alors je suis intéressé de les lire. Avoir pour source un livre de 1983 dans un domaine qui a été beaucoup étudié depuis, c’est prendre le risque de se baser sur des informations qui ont pu être infirmées ou nuancées par la suite. Par ailleurs, je n’ai pas forcément envie de devoir acheter l’ouvrage du Dr Henri Picard pour pouvoir me faire un avis, alors que je peux avoir accès à des articles plus facilement.

castellani josiane · 6 mai 2021 à 7:17 pm

Merci pour votre article . Je suis totalement d’accord avec vous. Je n’en peux plus de voir fleurir des opinions négatives contre les scientifiques qui eux font un vrai travail de recherche, d’analyse et applique la véritable méthode scientifique pour prouver leur affirmations . Par contre ce sont les mêmes personnes qui approuvent et applaudissent à 2 mains des méthodes absolument pas prouvées scientifiquement comme l’hydrotonie . Je connais des personnes qui la pratiquent. Je voulais me renseigner car j’avais de sérieux doutes sur la valeur scientifique de cette méthode. Qu’il n’y ait aucune étude scientifique valable ne m’étonne paset me conforte dans le doute. La pensée magique fait encore beaucoup d »émules .Je suis désespérée de voir à quel point la culture scientifique en France est proche du zéro. La jeunesse est extrêmement touchée et ne croit plus en rien. C’est affligeant.

    Eric Bouthier · 6 mai 2021 à 10:03 pm

    Bonjour Josiane,
    Merci pour votre commentaire !
    Hélas, comme vous le dites, il existe aujourd’hui beaucoup de défiance à l’égard de la science. Surtout quand elle ne va pas dans notre sens ! Croisons les doigts pour la suite, et misons sur l’éducation.
    Amicalement
    Éric

LAMARQUE · 23 février 2021 à 8:54 am

Article nul, sans commentaires ! Joêl

    Eric Bouthier · 23 février 2021 à 8:21 pm

    Merci pour votre commentaire !

Jacques · 2 février 2021 à 3:57 pm

Très bon article. En tant que médecin et chercheur, je ne peux qu’avaliser vos propos sur cette technique qui n’a aucune étude publiée. Rien du tout sur pubmed, c’est particulièrement inquiétant pour les patients.
Par ailleurs, le conseil de l’ordre des médecins et le conseil de l’ordre des infirmiers ont engagé des procédures en 2020 contre les praticiens effectuant l’HP, pour charlatanisme.

Jacques · 2 février 2021 à 3:57 pm

Très bon article. En tant que médecin et chercheur, je ne peux qu’avaliser vos propos sur cette technique qui n’a aucune étude publiée. Rien du tout sur pubmed, c’est particulièrement inquiétant pour les patients.
Par ailleurs, le conseil de l’ordre des médecins et le conseil de l’ordre des infirmiers ont engagé des procédures en 2020 contre les praticiens effectuant l’HP, pour charlatanisme.

    Eric Bouthier · 2 février 2021 à 7:19 pm

    Merci pour votre commentaire ! Je n’étais pas du tout au courant de ces procédures, je vais me renseigner.

      Cobaye Hydrotomie · 19 décembre 2023 à 9:54 am

      Pour savoir ce que le CNOM n’a pas indiqué dans son communiqué à l’AFP, vous devez lire : Hydrotomie Percutanée – Bienfaits et Danger – Particularités / publié par Doctonat. J’ai signalé l’accident au CNOM pour un médecin qui fait partie des 50 sanctionnés, et j’irai plus loin que seulement le signaler.

Pascale CAVION · 8 décembre 2020 à 10:24 am

bonjour
je ne peux que vous féliciter sur votre excellent article! je suis médecin du travail et je viens de rencontrer un patient qui a déboursé 1000 euros pour un traitement par hydrotomie percutanée sur une hernie discale + canal rétréci dont la douleur sciatique avait résisté à une infiltration. Il est très content du résultat. heureusement… ! (vu le prix). Je me suis renseignée sur la méthode que je ne connaissais pas et je me suis fait les même réflexions que vous. Ce qui me chagrine, c’est l’insuffisance de prise en charge, en général, en vraie rééducation du rachis, et le classement de tant de gens dans la catégorie des malades du dos (j’ai mal parce que j’ai une discopathie, j’ai mal parce que j’ai une HD…) du coup on ne bouge plus et on s’aggrave. Bon, certains confrères font leur beurre, mon patient qui ne se rééduque pas retournera vers ce traitement à la prochaine récidive.

    Eric Bouthier · 8 décembre 2020 à 3:58 pm

    Bonjour Pascale, et merci pour votre commentaire !
    C’est tout le problème avec les thérapies passives… et l’importance d’informer les patients.

Colette MONCHABLON · 20 octobre 2020 à 4:05 pm

Ex prof EPS à la retraite bien abimée par le sport déjà au sortir du CREPS à 21 ans (charnière déjà usée)
à 30 ans la pratique du yoga me sauve!
j’arrête de pratiquer des activités intensives Hand Ball etc mais continue le vélo natation etc même 3 cures thermales
à 72 ans Ayant eu des sciatiques l’an dernier et une situation invalidante Un long processus m’a amené à prévoir une opération(recalibrage L3-L4)
Je suis atteinte de discopathie dégénérative dorso lombaire avec osteophytose pluri- étagée dorsal et lombaire prédominant L5-S1
arthrose articulaire postérieure prédominant à l’étage L3-L4
Sténose canalaire sévère grade C de Schisas à l’étage L3-L4.

avec le covid l’opération annulée, je me suis remise en état avec le yoga(méthode de Gasquet) la marche journalière et le renforcement musculaire et les oligosols
actuellement plus de sciatiques ni antidouleurs
j’ai annulé mon opération
Mais je voulais essayer l’HP: votre avis me perturbe car je pensais me refaire une jeunesse avec cette méthode!
Je crains que avec les années mon canal étroit s’accentue avec l’arthrose et me cause des paralysies
Que me conseillez vous alors à part l’entretien bien dosé
les cures thermales sont elles aussi utiles ?

    Eric Bouthier · 20 octobre 2020 à 8:36 pm

    Bonjour Colette,
    Déjà, bravo pour votre travail et votre progression.

    Je comprends que vous soyez décontenancée par mon article, étant donné que c’est le seul ouvertement négatif sur le sujet (à l’exception de la page FakeDex). Je souhaitais simplement pointer du doigt l’absence de validation scientifique et le décalage entre cette absence de preuve et le discours tenu par les praticiens.

    Maintenir une activité physique bien dosée et un bon style de vie est sans doute l’une des meilleures choses que vous puissiez faire pour entretenir votre dos et diminuer le risque de douleurs. Il est difficile de prévoir l’évolution de votre canal lombaire étroit, notamment s’il est principalement dû à l’arthrose (si j’ai bien compris).

    Classiquement, on conseille de pratiquer des mouvements en flexion lombaire car ces mouvements ont tendance à « ouvrir » le canal lombaire, et à diminuer les soucis liés à celui-ci. Reste à voir ce que vous ressentez pendant ces mouvements.

    Les cures thermales peuvent avoir un effet sur la douleur au court terme, au même titre qu’un massage. Toute affirmation concernant un effet sur le canal lombaire étroit serait néanmoins douteuse.

    Patureau · 20 février 2022 à 4:49 pm

    Je suis une ancienne sportive et prof de fitness pendant 10 ans. Je me suis réorientée, je ne suis pas sur que cela à aider mes problèmes de dos C5/c6 et L5/S1.
    Mes premières douleurs étaient en 2000 donc il y a 20 ans. Dés le diagnostic, j’ai commencé les cures en rhumathologie en 2008 et j’ai pu stopper le processus mais j’ai des douleurs qui reviennent après qq semaines de cures. Je fais des cures de vitamines, oligo, .. je pratique le yoga, le renforcement musculaire et maintenant un peu de vélo.
    Tout cela m’aide mais l’hiver, c’est difficile à cause de l’humidité. J’ai essayé qq séances HP, j’ai arrêté au bout de la 3eme. J’ai ressenti un mieux etre et moins de souffance. A nouveau je suis repartie pour une qq sénces.

GRUAIS · 11 octobre 2020 à 7:30 pm

Je vais commencé éventuellement l’aventure demain et j’hésite à annuler le rendez vous quand je lit les contre indications sur les solutions salines !!!Et pourtant cela fait bientot 3 ans que je suis en arrêt maladie !!. Néanmoins, les injections au chlorure de sodium 0.9 % bioluz sont claire sur les effets indésirables. Si on n’aurez utilisé plus de chlorure de sodium que nécessaire : arrêt respiratoire , maux de tête , étourdissement , irritabilité , convulsions , coma , gonflement du cerveau , oedeme cérébral et le dernier symptôme… la mort. Bref, je présume qu’effectivement un pharmacien ou docteur ne vas pas s’assume à en infiltré en excès. Mais quand on lit ces contre indications de ne pas en infiltré en excès alors que la posologie est justement d’en infiltré en masse. Je me pose certaines questions évidente qui est : A quel moment quelqu’un parle de cela ?

    Eric Bouthier · 11 octobre 2020 à 8:29 pm

    Il me semble que cette solution à 0.9% de chlorure de sodium possède la même concentration en sel que le sang humain, et que cela ne pose donc pas de problème (pas de risque d’hypernatrémie).
    Le risque potentiel me semble plutôt être pour les personnes atteintes d’insuffisance cardiaque, d’hypertension, d’œdème pulmonaire. Aucune mention de ce risque potentiel par les praticiens à ma connaissance (si je me trompe, je veux bien qu’on me le montre), donc soit le risque n’est pas pris en compte, soit il n’existe pas.

    Je vais rechercher l’avis d’un médecin qui sera plus à même de me répondre sur les effets d’une injection importante de sérum physiologique chez certaines personnes.

doudou · 28 septembre 2020 à 3:12 pm

cher monsieur j;ai lu votre commentaire sur l,hydrotomie percutanée vous avez le droit d,avoir cette avis mais quand on souffre du dos avec hernie discale rachidien étroit. cruralgie aigue etc et que les médecins vous proposent le produit miracle….tramadol anti inflammatoire…et bien sur infiltration sous scanne miraculeux ….vous trouvez ça comment….efficace ….

    Eric Bouthier · 28 septembre 2020 à 3:39 pm

    Bonjour,
    Sur ce blog, toutes les thérapies sont critiquées de la même manière, y compris les médicaments et les infiltrations. Effectivement, les études ne retrouvent peu ou pas d’efficacité au long terme avec ces choses-là.
    En vous souhaitant bon courage dans votre progression contre le mal de dos,
    Eric

JF De Rochemont · 25 juin 2020 à 2:21 pm

Bonjour, je me permets une réponse à votre article.

Vous commencez par « Je n’ai pas de conflit d’intérêt en faveur ou contre l’hydrotomie percutanée », venant de la part d’un masseur kiné ON PEUT SE POSER LA QUESTION !!!

Votre article n’est qu’une série de critiques peu convaincantes, parfois risibles, totalement à charge contre l’HP, on ne saurait trop conseiller les visiteurs intéressés par cette thérapie d’aller se renseigner ailleurs.

    Eric Bouthier · 25 juin 2020 à 1:34 pm

    Bonjour.
    A votre réponse, il est évident que vous n’êtes pas non plus neutre au sujet de l’hydrotomie.

    Je n’ai pas de conflit d’intérêt envers l’HP. Ce n’est clairement pas cette thérapie qui va affecter mon activité.

    Mon avis est effectivement contre l’hydrotomie pour les raisons évoquées dans l’article, avec des arguments basés sur la méthode scientifique (des choses qui manquent cruellement a votre commentaire, et à l’HP en général).

    Sentez vous libre de répondre de façon argumentée (c’est à dire, si vous voulez discuter, et pas être uniquement offusqué) . Mes discussions avec les défenseurs de l’HP n’ont pas souvent été productives, mais je suis toujours ouvert.

    Les visiteurs se feront un avis sur ce qui est sérieux et ce qui ne l’est pas. Je ne réponds pas tant à votre commentaire dans l’espoir que vous changiez d’avis. Quand on est convaincu par quelque chose, il en faut plus pour changer d’avis. Je réponds pour les quelques personnes qui liront cela avant d’avoir un avis tranché sur la question et qui pourront éviter une perte de chance dans leur parcours thérapeutique.

      JF De Rochemont · 30 juin 2020 à 10:35 am

      Bonjour, en effet, tout comme vous je ne suis pas neutre concernant l’hydrotomie percutanée.

      Vous parlez d’arguments basés sur la méthode scientifique, mais votre chronique en est totalement dépourvue. Elle n’est qu’une suite de critiques systématiques qui n’a rien à voir avec une véritablement analyse scientifique. Aucun de vos arguments n’apporte de preuve véritable de l’inefficacité de l’HP.

      Vous parlez d’effets blouse blanche, d’effet placebo, de risque d’infection… c’est un peu mince. Si risque d’infection il y a elles sont très rares et souvent bénignes. Si on suit votre raisonnement il faudrait alors cesser tous les soins par piqures !

      Votre paragraphe sur le « pourquoi est-ce que ça marche pour certaines personnes » peut s’appliquer à toutes les thérapies.

      Vous esquiver les témoignages des centaines de personnes qui ont été soulagées par cette méthode en évoquant un effet placebo, de l’auto-persuasion, c’est un peu mince.

      Le phénomène de « régression vers la moyenne » que vous reprenez pour étoffer votre article, et un peu impressionner le lecteur, est très connu, là encore il peut s’appliquer à n’importe quelle thérapie.

      Vous voulez éviter une perte de temps dans le parcours des patients, pensez à la responsabilité que vous avez à vouloir détourner le patient d’un soin qui, malgré vos dires, est sans grands risques ni effets secondaires majeurs.

      En résumé un article peu sérieux, sans arguments scientifique valide qui remette véritablement en cause l’HP, très arbitraire et complètement à charge. Là encore on peu se demander pour quelle raison (?).

      Comme vous le dites les visiteurs se feront un avis sur ce qui est sérieux et ce qui ne l’est pas et je souhaite qu’ils le fassent en prenant… d’autres avis.

        Eric Bouthier · 30 juin 2020 à 11:39 am

         » Aucun de vos arguments n’apporte de preuve véritable de l’inefficacité de l’HP.  »
        C’est un point important que vous soulevez. Ce n’est pas à moi de prouver que l’HP est inefficace. C’est aux défenseurs de l’HP de prouver qu’elle est efficace. Attention à l’inversion de la charge de la preuve.
        Je souligne dans cet article l’absence de preuve scientifique suffisante pour appuyer une thérapie aux prétentions assez étonnantes.

         » Ces paragraphes peuvent s’appliquer à n’importe quelle thérapie  »
        Je n’ai pas dit le contraire. Ce sont justement des effets dits « non spécifique », parce qu’ils ne sont pas spécifiques à la thérapie concernée. Ils restent importants à mentionner et à expliquer, surtout quand des témoignages sont utilisés en guise de preuve.

        Pour vous faciliter la tâche, voilà un résumé point par point de l’article :

        * Les prétentions de l’HP sont énormes (une liste de pathologies et de problèmes à rallonge, y compris l’arthrose que la médecine ne sait pas traiter aujourd’hui).
        * Les preuves scientifiques proposées par les défenseurs de l’HP sont largement insuffisantes pour soutenir ces affirmations. Les avis d’experts, études de cas et témoignages sont, je le rappelle, tout en bas de l’échelle des preuves scientifiques.
        * Il est très peu probable que les mécanismes suppposés de l’HP (diffusion du produit jusqu’aux disques, etc) soient ce qu’il se passe en réalité, pour les raisons évoquées dans l’article.
        * La cible de l’HP dans le cadre du mal de dos (les structures du dos, notamment les disques) n’est pas ce qui a le plus d’importance dans le cadre de la lombalgie chronique. « Réparer » le disque n’est ni suffisant ni nécessaire pour sortir de la lombalgie chronique.
        * Le vocabulaire et le discours des thérapeutes qui pratiquent l’HP laisse penser qu’il s’agit d’une technique validée et scientifiquement prouvée, ce qui est une imposture intellectuelle. L’autorité conférée par la blouse blanche participe à mon sens à maintenir certaines croyances chez les patients, qui peuvent les desservir dans leur parcours (voir point suivant).
        * Les effets secondaires directs sont incertains, et mes propos dans ce paragraphe de l’article sont tout à fait mesurés. Par contre, les effets secondaires indirects potentiels sont de convaincre les personnes en souffrance qu’elles ont besoin de « réparer » leur dos avec cette technique pour aller mieux. Or, ce sont des croyances qui peuvent interférer avec une bonne récupération, en maintenant une croyance de fragilité du dos, des comportements de protection et d’évitement. (qui eux, sont assez bien reliés avec la chronicisation de la douleur).
        * Les témoignages ne sont pas des preuves scientifiques ++++ (sinon, on peut tout « prouver » de cette façon, l’homéopathie, le chamanisme, les miracles de Lourdes, les soins par les bourgeons de plantes du Nicaragua, j’en passe). C’est très bien que ces personnes aillent mieux, mais on ne doit pas s’arrêter au témoignage et conclure « ah, génial, j’ai raison ». La réalité est plus complexe que cela, en partie à cause des NOMBREUX biais qui affectent notre perception de la réalité.

        Votre argumentaire ressemble fortement à l’argumentaire habituel des pseudomédecines :  » vous ne prouvez pas que ça marche pas, donc ça marche, regardez ces gens qui vont mieux, et puis dites donc pourquoi vous critiquez,c’est louche ! « . Peut-être allez-vous me soupçonner d’être financé par Big Pharma au prochain commentaire ? Le fameux lobby de l’activité physique, sans aucun doute..

        Encore une fois, les visiteurs sont libres d’aller là où bon leur semble, que cela vous plaise ou non. Nous sommes sur Internet. Il est évident que les visiteurs vont consulter plusieurs sites web, lorsqu’ils se renseignent sur un sujet qui les touchent personnellement. Il est fort probable, malheureusement, que la plupart des visiteurs sur cette page ont également lu d’autres articles qui eux faisaient l’apologie de l’HP. D’où l’intérêt de cet article.

        YK · 21 novembre 2022 à 11:47 am

        un effet placebo? Ma première séance remonte a 2009 ( 12 injections au total), Jai oublie mes douleurs de double hernies discales ( L5 -L4-L6) pendent plus de 10 ans, la de nouveau le dos commence a me faire mal, J’aimerai refaire le traitement mais c interdit maintenant.

          Eric Bouthier · 21 novembre 2022 à 10:30 pm

          Impossible de dissocier l’effet spécifique de l’hydrotomie percutanée de l’effet placebo, de l’évolution naturelle de la pathologie, etc (voir les différents facteurs discutés dans l’article). D’où l’intérêt de réaliser des études scientifiques sérieuses permettant d’aller au delà des témoignages personnels. Je vous souhaite le meilleur pour la suite, quelque soit la voie que vous choisirez.

Mélanie · 9 juin 2020 à 6:12 pm

Bonjour de Montréal, Québec. Je n’ai pas trouvé d’endroit par ici qui pratique cette technique. Comme plusieurs, mon cas est similaire… Maintenant plus de deux ans de souffrance: L4-5 a S1 deux hernies importantes, sténose foraminale, canal spinal est sténosé à +50%… bref! Je n’ai plus de qualité de vie! Je crois avoir tout essayé. Je suis un cas pour opération, mais mon neurochirurgien ne souhaite pas en arriver là puisque je n’ai pas encore 40 ans et que de toutes façon, je pourrais avoir des récidives et chronicité… en attendant, j’ai une infiltration de faite… j’attends la deuxième incessamment. Des suggestions?

    Eric Bouthier · 9 juin 2020 à 6:47 pm

    Bonjour Mélanie,
    Après plus de deux ans de douleurs, je comprends que vous soyez à la recherche de nouvelles solutions permettant d’éviter l’opération et de retrouver votre qualité de vie.
    Concernant l’hydrotomie, je suis pas très étonné que vous n’ayez pas trouvé de praticiens au Québec car c’est une thérapie alternative très franco-française..
    Comme le reflète l’article, mon point de vue est très négatif sur cette thérapie et je ne vous conseillerai donc pas de vous aventurer dans cette voie.

    Je vous ai envoyé un mail pour poursuivre l’échange, je pourrai peut-être vous mettre en contact avec un bon physiothérapie au Québec.

Myriam · 24 mars 2020 à 12:31 am

Bonjour,
J’ai tenté l’expérience avec ces injections au niveau des cervicales, l’Irm a révélé une légère arthrose, le medecin m’a indiqué sur l’irm la presence de tissu « desseiché » autour de 3 cervicales…le problème cest qu’à partir de la 2ème injection j’ai commencé à avoir des douleurs aiguës qui allaient de l’arrière vers l’avant comme une sinusite, et le plus insupportable c’est cette sensation d’être assommée, difficile de rester connectée avec son entourage..donc j’en ai fais une 3ème. Pour etre sûre de l’origine…mêmes symptômes…donc j’arrête l’aventure.

sorlin.yves@orange.fr · 21 février 2020 à 1:55 pm

mal au genou depuis 3 ans après 3 séances les douleurs on disparue j’ai pus faire un dénivelé de+ de 1000m négatif sans douleur impossible avant

Regis · 4 novembre 2019 à 6:27 am

J’ai souffert de discopathie dégénérative suite à une hernie discale l5-s1 et j’ai effectué toute les thérapies que l’on me proposait ( kinésithérapie, Osteo , acupuncture …) la douleur me réveillait tous les matins vers 6h et je travaille à 7h ! Infirmier à domicile en scooter et je devait commencer à rénover ma maison ( toiture et maçonnerie ) .
La douleur étant devenu impossible à vivre( 10 ans de souffrance ) , je me suis dit que j’allais aller voir un chirurgien pour soir un disque artificiel ou une arthrodèse .
Et on m’a parlé de l’hydrotomie , on va essayer , les premières sécantes , rien et au bout de la 10 ème , la douleur a commencé à s’effacer jusqu’à s’éliminer malgré que je fesait travaux et boulot en même temps !!
Et bien depuis, j’ai pu reprendre les sports ( gainage surtout )
Alors je ne sais si c’est l’hydro mais en tout cas pour l’instant pas de douleurs, et je pense pas expérience , proposer cela à mes patients.

    EricBouthier · 4 novembre 2019 à 1:53 pm

    Merci pour votre témoignage !
    Effectivement il est difficile de savoir si c’est l’hydrotomie ou d’autres facteurs qui ont contribué à votre amélioration. Toute la question est là : quel niveau de preuve faut-il exiger avant de recommander activement ce traitement ? Dans tous les cas, bravo pour votre progression et bonne continuation 🙂

    Patrick Dupre · 26 février 2020 à 10:11 am

    Bonjour de Montpellier. Je suis un papy de 74 ans. Gros problèmes depuis des années en L5s1 disque vide L4L5. Plusieurs IRM et scanner. Queue de cheval depuis trois ans et paresthésies depuis 5 ans. Impossible de trouver des compressions et sténoses? Je pense que le disque vide doit provoquer une compression car j’ai un pincement. J’ai aussi beaucoup d’arthroses. Et ostheophites.

      Eric Bouthier · 26 février 2020 à 10:31 pm

      Bonjour Patrick,
      Un nerf peut être davantage sensible ou bien moins bien transmettre les informations (sensibilité et motricité) même sans compression actuelle.

miseria · 6 septembre 2019 à 7:02 pm

première séance aujourd’hui

    EricBouthier · 7 septembre 2019 à 10:59 am

    Eh bien, je vous souhaite que votre situation s’améliore, quoique je pense de cette thérapie. 🙂

    PASCALE jorcin · 27 septembre 2019 à 5:30 pm

    bonjour, je souffre de lombalgie chronique et on m’a conseillé cette méthode .. je n’ose pas encore dire thérapie .. merci de partager vos impressions et effets .. positifs ou négatifs .. merci ! Pascale

      Royet · 13 novembre 2023 à 1:49 pm

      bonjour
      Je suit votre blog depuis un moment et c’est le premier article ou je lis autant de réaction négatives.Existerait il un lobby de l’hydrothérapie !!!
      Pour ma part souffrant de douleurs chroniques . j’ai essayé on a tous envie d’y croire quand on souffre.
      Bien évidemment pas de miracles.
      Par contre suivi par rhumatologue
      Cure de rééducation ( bouger fait du bien)
      Traitement médicamenteux ( neuroleptique a faible dose) cure thermale ( j’ai la chance d’habiter une ville thermale)
      Activités physiques modérée
      Je ne suis pas guéri mais ça va beaucoup mieux.
      Par expérience je crois qu’il y a rien mieux que le temps et l’activité physique et surtout comme le dites d’arrêter de se focaliser sur ces douleurs et de croire aux miracles

        Eric Bouthier · 13 novembre 2023 à 10:43 pm

        Bonjour,
        Un lobby de l’hydrotomie, non. Par contre, des personnes avec des conflits d’intérêt (comme des praticiens qui ont des revenus basés sur cela) et des personnes qui pensent sincèrement avoir été aidées par l’hydrotomie, oui bien sûr. L’article suscite principalement des réactions négatives chez ces personnes là, et c’est tout à fait compréhensible. Je ne cherche d’ailleurs pas à les convaincre, je cherche plutôt à informer les autres.
        Je suis content d’apprendre que vous vous sentez mieux qu’avant, et je vous souhaite le meilleur pour la suite !
        Eric

        Cobaye Hydrotomie · 19 décembre 2023 à 9:58 am

        Vous, c’est vous. Vous n’êtes jamais représentatif de tout le monde. Pour en savoir plus sur les accidents sévères vous pouvez lire: Hydrotomie Percutanée – Bienfaits et Danger – Particularités / Doctonat

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