Quelques précisions avant de commencer : 

  • Je m'intéresse surtout à l'application de l'hydrotomie percutanée au mal de dos.
  • Chacun est libre de décider ce qu'il veut pour sa santé. Je souhaite simplement que ce choix soit éclairé.
  • Je n'ai pas de conflit d'intérêt en faveur ou contre l'hydrotomie percutanée.
  • Non, mon avis défavorable ne signifie pas que j'alimente le "lobbying pharmaceutique". Restons sérieux.

Histoire de l'hydrotomie percutanée et du mal de dos

L'hydrotomie percutanée (HP) est née à la fin des années 80, en empruntant à plusieurs thérapies pré-existantes. La mésothérapie semble avoir fortement influencé les concepts de l'hydrotomie, au point que l'HP est considérée comme "une technique de mésothérapie très diluée" par la Société Internationale d'Hydrotomie Percutanée.

Son inventeur est un médecin niçois, le Dr Bernard Guez.

D'une façon générale, le mal de dos semble faire partie des indications principales de l'hydrotomie percutanée.

Quelles sont les techniques proposées ?

La thérapie comprend, d'après le site officiel, trois techniques différentes :

La mésoperfusion

Cette technique consiste en l'injection sous-cutanée ou intra-dermique d'une solution saline physiologique, associée ou non à d'autres molécules diverses et variées : vitamines, minéraux, anti-inflammatoires, antalgiques,vasodilatateurs, etc...

Nous nous intéresserons surtout à celle-ci car elle semble la plus répandue dans le traitement du mal de dos.

Les trois techniques d'hydrotomie percutanée pour le mal de dos

La mésochélation

Il s'agit d'une mésoperfusion dans laquelle on a rajouté un autre produit nommé EDTA. Ce dernier est censé lutter contre les pathologies dégénératives comme l'arthrose par une action sur le calcium. Une courte recherche nous montre que l'EDTA est surtout utilisé à d'autres fins (lien Wikipédia).

La mésovaccination

Il s'agit de stimuler les "muqueuses" avec de petites quantités de vaccins non-spécifiques pour réinitialiser leur fonctionnement et améliorer leurs défenses immunitaires. Si vous comprenez ce que cela signifie, prévenez-moi.

Des affirmations extraordinaires nécessitent des preuves solides

Si je vous dis que j'ai un chat, vous n'allez pas me demander de vous le montrer en vrai pour me croire. Une simple parole suffit.

En revanche, si je vous dis que j'ai un chat qui m'accompagne à la batterie lorsque je joue de la basse, vous allez probablement me demander des preuves solides. A priori, le consensus actuel est que les chats ne jouent pas de la batterie, donc il est normal que vous ne me croyiez pas sur parole.

De la même manière, j'aimerais avoir plus de preuves scientifiques pour adhérer aux explications fournies par les praticiens en hydrotomie percutanée. Prenons le cas du traitement d'une discopathie.

Le principe de base est apparemment d'injecter une dose importante de sérum physiologique sous la peau, pour qu'elle diffuse jusqu'aux disques intervertébraux, puis qu'elle les ré-hydrate, pour leur donner leurs qualités initiales afin de faire disparaître la douleur.

Quelles questions peut-on se poser ?

  • Est-ce que le produit diffuse réellement jusqu'aux disques ? 
  • C'est très, trèèèès profond ! Il y a une tonne d'éléments interposés entre la peau et les disques intervertébraux (y compris votre moelle épinière et une partie de vos vertèbres !), et une tonne de vaisseaux sanguins prêts à ré-absorber cet oedème sur le trajet.

  • Est-ce que les disques intervertébraux se "ré-hydratent" et se "réparent" réellement au contact du produit ? 
  • Le disque adore l'eau (comme Jean-Claude Van Damme) et son environnement en contient déjà beaucoup, alors est-ce qu'un rajout d'eau change quelque chose ?

  • Est-ce que la "guérison" du disque est forcément associée à une disparition de la douleur ? 
  • Il existe de nombreuses lombalgies et radiculalgies sans anomalie au niveau du disque. Si vous lisez le blog régulièrement, vous savez que beaucoup d'autres facteurs interviennent.

Chacune de ces questions est vérifiable et mérite une réponse scientifique.

Pourtant, impossible d'en trouver, que ce soit sur les sites web ou dans les vidéos.

On trouve en revanche beaucoup de témoignages de patients et de thérapeutes, ainsi que des remarques sur l'expérience des praticiens.

Malheureusement, ces derniers éléments n'ont que très peu de valeur scientifique.

Tant qu'aucune étude sérieuse ne sera réalisée, ces mécanismes relèvent de la pensée magique.

L'hydrotomie percutanée doit être évaluée avant d'être dite "efficace" pour le mal de dos

Certaines thérapies ont fait leurs preuves avant que leurs mécanismes d'action soient expliqués. Nous pourrions donc nous dire : "On ne sait pas comment ça marche exactement, mais ça marche !". Je me permets donc de rajouter cette section.

L'absence d'essai clinique

Les affirmations sur l'efficacité, sur la longue durée des effets et sur l'absence d'effets secondaires sont infondées, dans la mesure où aucun essai clinique sérieux n'a été réalisé. Si les fondateurs pensent que cela marche, cela ne les dispense en aucun cas de tester ces hypothèses.

L'hydrotomie percutanée est complètement absente des plus grandes bases de recherche scientifiques françaises et internationales (les sites sur lesquels sont référencées les études scientifiques publiées). Aucun essai clinique n'est disponible, à ma connaissance, sur Internet.

Dans ce cas, sommes-nous obligés de croire sur parole les affirmations des promoteurs de cette technique ?

Que nous propose-t-on comme preuve ?

Les références "scientifiques" listées sur le site officiel sont soit des mémoires de diplôme de mésothérapie, soit des communications lors de congrès d'hydrotomie percutanée ou de mésothérapie.

Quel est le souci ? Ces références ne sont lues et vérifiées que par d'autres adeptes de ces thérapies, déjà convaincus de leur valeur.  La vérification d'une publication par des pairs neutres est pourtant un critère de qualité indispensable. Si quelqu'un défend l'idée que la Terre est plate, et que toutes les "preuves" qu'il vous donne proviennent de l'Association Internationale des Platistes, vous allez probablement douter de la validité de ses preuves.

Attention, cela ne signifie pas que ces éléments sont irrecevables car ils viennent des praticiens eux-mêmes. Il faut juste garder à l'esprit ce conflit d'intérêt.

L'hydrotomie percutanée pour le mal de dos doit être évaluée de façon rationnelle et sérieuse

Vérifier d'où provient l'information est essentiel pour pouvoir l'interpréter correctement.

Enfin, ce sont soit des communications lors de congrès (qui sont intéressantes pour partager des idées avec d'autres confrères, sans pour autant constituer une preuve), soit des études de cas (qui permettent tout au plus de dire "Il y a quelque chose à étudier ici").

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Le pouvoir de la blouse blanche

Les défenseurs véhiculent l'idée que la thérapie est scientifiquement fondée, validée et éprouvée, et en accord avec le reste des thérapies "conventionnelles".

L'hydrotomie percutanée pour le mal de dos est pratiquée par des professionnels de santé.

Le fait que ces soins soient réalisés par un professionnel de santé en blouse blanche, stéthoscope autour du cou, leur confère une crédibilité et une légitimité qui n'est pas forcément méritée.

Des infirmiers et des médecins peuvent réaliser ces techniques, en effet, mais cela ne rend ni les affirmations plus vraies ni les soins plus efficaces. Si les diplômes immunisaient leurs détenteurs des erreurs, je pense que cela se saurait. Pourtant, cela peut semer la confusion dans votre esprit.

"L'hydrotomie percutanée traite la cause du mal de dos, pas le symptôme."

Comme l'intégralité des thérapies alternatives, l'hydrotomie percutanée annonce traiter la cause du mal de dos, et non le symptôme.

Vraiment ?

Imaginons que l'HP permette effectivement de redonner aux disques intervertébraux leur forme et leur état initial (une grosse hypothèse, oui). Pour que cette affirmation soit vraie, il faut être en mesure de montrer que l'état des disques est effectivement LA cause de la douleur.

Nous savons maintenant que de très nombreuses personnes sans douleur ont des disques dégénérés, des protrusions, des hernies, de l'arthrose, etc.. et que la présence de ces "anomalies" ne les rend pas plus vulnérables par la suite. (Brinjikji 2015, Jarvik 2005, Steffens 2014).

L'hydrotomie percutanée cible des éléments anatomiques qui ne sont pas forcément en lien avec le mal de dos.

On retrouve de très nombreuses "anomalies" au niveau des disques intervertébraux des personnes qui n'ont pas mal. Peut-être n'est-ce pas toujours là le plus important ?

La lombalgie chronique n'est pas qu'une affaire de disque intervertébral.

Que l'on me corrige si je me trompe, mais il me semble que l'hydrotomie percutanée est notamment destinée aux personnes souffrant de lombalgies et de radiculalgies sévères, chroniques et handicapantes. Des personnes qui ont souvent déjà tenté plusieurs traitements sans succès. Or, il est très clair aujourd'hui que, dans ces situations-là, la douleur n'est pas due à un seul facteur anatomique !

La douleur est le fruit d'une interaction complexe entre de nombreux facteurs biologiques, psychologiques et sociaux. Ces liens sont différents d'une personne à l'autre, et même au sein d'une seule personne en fonction du temps.

Une thérapie telle que l'hydrotomie percutanée me paraît complètement incompatible avec les données scientifiques actuelles au sujet du mal de dos.

Une thérapie sans aucun effet secondaire ?

L'un des arguments mis en avant pour promouvoir l'HP est l'absence supposée d'effets secondaires.

Il s'agit d'une procédure invasive : on pénètre la barrière de la peau et on y injecte une ou plusieurs substances. Il y a dès lors, au minimum, un risque potentiel d'infection au niveau des points d'injection.

Aucune mention n'en est faite et je trouve cela dommage. Je n'ai pas les moyens d'affirmer qu'il y a des effets secondaires sans preuve, et il est très difficile de prouver que quelque chose n'existe pas. J'aurais simplement apprécié une mention de ce risque potentiel d'infection, quitte à dire qu'il est très faible.

Que trouve-t-on à ce propos sur le site officiel ?

"Après une séance, vous pouvez avoir une réaction avec douleur, chaleur, rougeur pendant quelques heures. Ces réactions n'ont rien d'inquiétant; au contraire, c'est l'effet thérapeutique."

Pour rappel : la douleur, la chaleur, la rougeur et le gonflement sont les 4 signes typiques de l'inflammation. Est-ce que l'inflammation est l'objectif de l'hydrotomie percutanée ? Je ne crois pas. Cette propension à considérer les effets secondaires comme un signe d'efficacité de la technique est pour moi suspecte.

C'est un autre signe qui devrait éveiller vos soupçons à propos d'une thérapie : l'irréfutabilité. Lorsqu'une thérapie ne peut pas être mise en défaut, lorsqu'elle ne peut pas avoir tort.

Imaginons que vous fassiez des séances d'hydrotomie.

Vous avez mal ? C'est un signe d'efficacité.

Vous n'avez pas mal ? C'est aussi un signe d'efficacité. 

Dans tous les cas, la théorie est validée, peu importe les faits.

Quelques effets secondaires auxquels on ne pense pas

Dernière remarque à ce sujet : l'hydrotomie percutanée vous persuade que vous souffrez de mal de dos parce que vos disques seraient abîmés et déshydratés.

Double conséquence !

L'hydrotomie percutanée pourrait aggraver le mal de dos en favorisant des cercles vicieux bien connus.

D'une part, ce genre de croyances est associé à plus de douleurs et d'incapacités : votre organisme vous protège d'autant plus s'il sait que votre dos est potentiellement abîmé.

D'autre part, vous avez alors besoin des services de l'hydrotomie percutanée, qui elle-seule peut "réhydrater" vos disques. Cette thérapie devient alors la seule option valable si l'on s'en tient à l'explication proposée.

Mais alors, pourquoi est-ce que ça marche pour certaines personnes ?

La réaction la plus fréquente à cet article est la suivante :

"Peu importe ! Pourquoi y a-t-il tant de témoignages positifs de patients qui ont été guéris par cette méthode ? C'est ça qui compte, pas votre blabla scientifique !"

C'est une très bonne question !

L'une des difficultés que l'on rencontre lorsqu'on cherche à déterminer l'efficacité d'un traitement est de parvenir à éliminer autant de biais que possible.

Éliminer les biais (c'est-à-dire les erreurs de jugement, de raisonnement), c'est arriver à isoler l'efficacité spécifique du traitement, c'est-à-dire ce qu'il reste quand on enlève l'effet placebo, les autres facteurs, etc.

Or, les témoignages (ou une simple expérience personnelle) possèdent malheureusement trop de biais pour servir de preuves. Il existe en effet plusieurs facteurs qui nous trompent très souvent lorsqu'on cherche à interpréter ce qui nous arrive. En voici quelques exemples.

La régression à la moyenne 

Si vous souffrez de douleurs chroniques, il est probable que la douleur oscille au fil du temps. Il y a des périodes plus ou moins douloureuses, avec des pics et des accalmies.

Quand seriez-vous prêts à vous engager dans une thérapie comme l'hydrotomie percutanée ? Certainement lors d'un pic de douleur.

Il est alors très probable que la douleur diminue après le traitement, indépendamment de son efficacité...  (Cliquez sur l'image pour l'agrandir)

Gardez à l'esprit qu'il s'agit d'un schéma : les variations de douleur ne sont pas forcément aussi grandes, et l'échelle de temps peut s'étaler sur plusieurs mois !

Les effets contextuels 

Ce sont tous les changements qui sont dus au contexte dans lequel se déroule le soin, les discours des thérapeutes, vos attentes, la relation thérapeutique, et pas au traitement en lui-même.

Soyons clairs : tous les traitements possèdent une part d'effets contextuels/placebo.

Tout le monde y est sensible (autant vous que moi), et l'intelligence n'a rien à voir là-dedans.

Les effets contextuels sont comme une cerise sur le gâteau. Il faut simplement en être conscient, et s'assurer que l'on n'est pas en train de vous proposer une cerise sans gâteau.

Quels sont les facteurs qui peuvent contribuer à l'amélioration des douleurs (indépendamment de l'efficacité de la technique) ?

  • La technique est impressionnante : on vous pique à de nombreux endroits pour vous injecter un liquide spécialement préparé pour vous, le tout pile poil à l'endroit qui pose problème !
  • On vous a expliqué que le traitement visait la cause exacte de votre problème, avec de longues explications sur les mécanismes de cette thérapie.
  • La technique est réalisée par des professionnels de santé en blouse blanche et en qui vous avez confiance. Un proche ou une autre personne vous a peut-être conseillé tel praticien pour ses compétences.
  • Vous vous êtes engagés pour plusieurs séances, vous payez les séances de votre poche, et vous avez peut-être du attendre avoir de pouvoir les commencer.
  • Vous avez un bon contact avec le professionnel qui réalise la technique : il vous écoute attentivement et vous vous sentez compris(e).

ATTENTION : Même si certains points peuvent paraître farfelus, ce sont effectivement des facteurs qui peuvent moduler l'évolution de la douleur. Ce n'est pas une question de faiblesse d'esprit, ou de crédulité !  Nous sommes tous sujets aux effets contextuels.

Pourquoi les témoignages ne sont pas une preuve d'efficacité

Cela nous amène au point suivant : les témoignages reflètent la satisfaction d'une personne, pas l'efficacité de la thérapie.

La satisfaction et le ressenti de la personne sont importants, bien entendu, mais ces critères sont insuffisants pour affirmer que quelque chose "marche".

D'une part, on ne peut pas prendre un ou plusieurs cas et en faire une généralité.

D'autre part, il est impossible pour la personne qui témoigne de savoir si les bénéfices qu'elle ressent sont dus à la thérapie en elle-même, ou bien aux effets contextuels, à l'évolution naturelle de la douleur, ou à d'autres choses dans sa vie.

Non, les personnes qui ressentent un bénéfice avec cette technique ne sont pas folles.

Les personnes qui témoignent positivement sont souvent persuadées que c'est bien cette technique qui leur a apporté un bénéfice, et pas un autre facteur.

Je suis ravi pour toutes ces personnes, là n'est pas la question.

Lorsque l'on vit soi-même une telle expérience, il est impossible de distinguer l'effet du traitement de tout ce qu'il se passe dans notre vie pendant cette période, des effets contextuels, de l'évolution naturelle, etc.

Points-clés de l'article

  • Les principes de l'hydrotomie percutanée sont peu plausibles compte-tenu des connaissances scientifiques actuelles, et aucune étude sérieuse n'est proposée par les praticiens pour vérifier ces hypothèses.
  • La thérapie est proclamée "efficace" par les fondateurs, sans preuve.
  • Plusieurs éléments rapprochent l'hydrotomie d'une pseudoscience. Par exemple, les explications sont remplies de jargon scientifique, et tout est fait pour "paraître" scientifique et cohérent avec le reste du système de santé.
  • La technique repose sur une croyance  dépassée selon laquelle la cause de la douleur est toujours un défaut du disque intervertébral (ou d'un autre élément), et qu'il suffit de "réparer" cet élément grâce à l'hydrotomie percutanée pour voir les symptômes disparaître. Ce genre d'explications, cohérentes à la fin des années 80, n'a plus raison d'être aujourd'hui.
  • Les témoignages ne permettent pas  de statuer sur l'efficacité d'une technique.

Conclusion : l'hydrotomie percutanée est-elle une option pertinente contre le mal de dos ?

L'hydrotomie percutanée présente un certain nombre de défauts qui ne la rendent pas crédible selon moi, et elle n'a pas sa place dans une prise en charge moderne de la lombalgie chronique.

L'hydrotomie percutanée n'est pas encore évaluée scientifiquement, et elle n'est pour l'instant pas plausible.

Un essai clinique est apparemment en cours de réalisation, et je souhaite aux praticiens qu'il soit bien réalisé pour que cela apporte plus de sérieux à cette thérapie.

J'ai choisi de vous exposer les points les plus importants dans cet article. La discussion reste ouverte, et il existe encore d'autres aspects à aborder.

Si vous découvrez le blog au travers de cet article, sachez qu'il existe d'autres articles qui répondront, je l'espère, à vos questions. Autrement, vous pouvez facilement me proposer des améliorations ou un sujet d'article avec la fonction Contact .

Voilà quelques propositions :

Sources

Le site officiel disponible ici

Article de Fakedex ici

Vidéos d'informations et reportages sur Youtube

Bases de recherche explorées en vain : PubMed, Google Scholar, PEDro


51 commentaires

arthur · 17 avril 2023 à 4:30

Bonjour, merci pour vos explications. Âgé de 32 ans j’ai actuellement les symptômes d’une cruralgie du côté droit depuis deux ans environs. Je contrôle les douleurs avec beaucoup de sport et de la kiné. Trouvé au scanner plusieurs protusions discales lombaires. Les douleurs sont survenues après un été à avoir aidé dans une association à nettoyer, mettre en sac et empiler sur palettes plusieurs tonnes de sacs de blé. Je n’étais certainement pas préparé à ce type d’effort.

Je comprends l’argument de la multicausalité des douleurs et des études que vous citez qui corroborent cet état de fait. Et de plus en plus de kinés parlent de cela. Néanmoins j’ai l’impression que d’une certaine manière il y a un glissement vers une banalisation des discopathies. La plupart du temps ces études sont citées comme vous le faites pour signifier que la corrélation n’est pas évidente entre discopathies diverses et les douleurs qui y sont associées. Pour moi ces études décrivent simplement l’état des disques des personnes sondées, elles ne démontrent pas qu’il n’y a pas de corrélation. Le tableau que vous utilisez ne montre finalement que l’âge est le principal facteur pour trouver des anomalies à l’imagerie. Le problème c’est qu’on en vient à penser qu’une discopathie n’est pas grave du tout puisque certaines personnes n’ont aucune douleur. Des médecins s’en sont convaincu avec ces études, et comme ils n’ont jamais expérimentés ces douleurs, qui sont soit dit en passant extrêmement harassantes, vous prennent de haut et vous prescrivent des anti inflammatoires (qui ne servent à pas grand chose).

Le vieillissement du dos des gens est une chose, mais des discopathies trouvées sur imageries après que des douleurs soient apparues subitement en sont une autre. Mettre l’emphase absolument sur ces études de population générale n’aident en rien à mon sens au diagnostic sur des cas particuliers.

    Eric Bouthier · 1 mai 2023 à 10:42

    Bonjour Arthur, merci pour votre commentaire, il y a plusieurs choses intéressantes à dire ici.

    Les études mentionnées ne sont pas faciles à comprendre complètement, et mes explications ne sont peut-être pas optimales malgré mes efforts. Il ne s’agit pas de dire que toutes les discopathies n’ont aucune importance : certaines jouent un rôle plus ou moins grand, d’autres sont des trouvailles tout à fait fortuites. Comme vous le mentionnez, une dérive serait de banaliser la douleur de certains patients ! Ce n’est pas du tout l’objectif ici.

    Ce que les études montrent, c’est qu’on retrouve beaucoup de discopathies chez des personnes qui n’ont pas de douleurs particulières, que les personnes qui ont une discopathie n’ont pas davantage de risque d’avoir mal dans le futur, et que la survenue de douleurs est mal corrélée à l’apparition d’une discopathie à l’IRM. Bien entendu, ces études sont faites que des groupes de personnes (parfois population générale, parfois population clinique) et chaque personne est unique, mais il faut bien se fier à des données.

    Tout le challenge quand on lit un compte-rendu d’IRM est de déterminer si les trouvailles font partie de la cause du problème ou non. En effet, si vous passez un examen et qu’on trouve une discopathie, il reste encore à savoir si celle-ci participe à la douleur ou non. L’examen clinique peut aider à cela (en fonction du type de douleur, de ce qui l’influence, de certains tests etc). Ici, je ne cherche pas du tout à dire que votre douleur n’est pas liée à vos discopathies, car je n’ai aucun moyen de le savoir au moment où j’écris ce commentaire. Je veux juste dire que les deux hypothèses sont à considérer.

    Certains types de discopathie (comme les signes de Modic, voir l’article dédié) sont davantage associées aux douleurs.
    Enfin, aviez-vous passé une imagerie avant l’apparition de cette douleur ?

Pierre Caneti · 16 avril 2023 à 3:13

Bonjour. Il n’y a pas d’étude scientifique qui confirmerait l’efficacité de l’hydrotomie percutanée. Il n’y a pas d’étude scientifique qui indiquerait que l’hydrotomie percutanée n’est pas efficace.

    Eric Bouthier · 1 mai 2023 à 10:09

    Bonjour !
    On peut aussi dire qu’il n’y a pas d’étude scientifique qui indiquerait que se promener nu lors de la pleine lune n’est pas efficace sur le mal de dos. Pourtant, on ne va pas recommander aux gens de l’essayer au cas où.
    Au delà de la boutade, je comprends votre commentaire et je pense sincèrement qu’il existe trop de thérapies alternatives sans preuve d’efficacité pour leur donner de l’importance et de la visibilité, notamment lorsqu’on tient compte des effets négatifs potentiels.

Alex · 18 décembre 2022 à 3:12

Vous parlez du fait qu’il n y a aucun essai clinique sérieux , vous semblez etre assez naif car c’est majoritairement l’industrie pharmaceutique qui financent et « ou » « bidonne » des etudes on la vu avec le covid et pour cette dernière injecter de l’eau de mer n’a rien de rentable au vue du prix du produit qui est naturel( dans le cas de l’eau de mer).
Je ne dit pas que ca fonctionne mais je ne dit pas que ca ne fonctionne pas , j’aurai voulu essayer mais personnes ne fait ca dans mon secteur

En 50 ans il n y a pas eu la moindre evolution dans le traitement chronique du mal de dos , il est normal que les gens essayent des choses quand la medecine classique ne peut rien

    Eric Bouthier · 18 décembre 2022 à 10:14

    Le fameux lobby pharmaceutique qui bidonne les études. Cela tombe bien, ce n’est clairement pas le lobby pharmaceutique qui est en tête des études sur le mal de dos. Votre commentaire reflète surtout votre façon de voir le monde, teintée de complotisme, et j’aimerais bien savoir comment vous expliquez qu’il y ait tant d’études sur les traitements non pharmaceutiques comme l’activité physique, la rééducation, les traitements cognitivo-comportementaux ? Cela ne remplit pas les caisses du « lobby pharmaceutique », et pourtant il y en a beaucoup.
    Donc oui, il est largement possible d’étudier quelque chose de non pharmaceutique qui ne profite pas à cette industrie, votre argument ne me paraît pas du tout recevable.

    Par ailleurs, il y a eu une évolution dramatique dans notre façon de comprendre la douleur et de la prendre en charge depuis 50 ans. Ce n’est pas encore suffisant, et il faudrait déjà que les découvertes passées soient effectivement intégrées dans la pratique commune. Maintenant, si la frustration (tout à fait compréhensible) amène des gens à s’intéresser à des traitements sans fondement ni efficacité prouvée, c’est de mon devoir de professionnel de santé de les informer, pour qu’ils puissent faire un choix éclairé. Le désespoir induit par la douleur chronique n’a jamais aidé à faire des choix pertinents, et certains thérapeutes l’ont bien compris.

Pommelyane · 29 juillet 2022 à 5:03

Bonjour,

Avez-vous déjà eu mal au point d’envisager l’inenvisageable ?

Sans doute pas, car dans ce cas là si une technique qui semble ne pas avoir d’effets secondaires (les cacherait-on ?) autre qu’un risque d’infection (une prise de sang, beaucoup plus invasive, comporte aussi ce risque et que dire des infections nocosomiales …) m’était proposée avec PEUT-ETRE un résultat positif corroboré par de nombreux témoignages (je ne crois pas aux fermes à troll pour ce genre de thérapies), j’irai sans savoir si une ou des études randomisées existent.

Que pensez-vous des groupes de prières dans les centres cancereux comme Gustave Roussy : scientifiques ou non ?
Et pourtant reconnus pour leur effets bénéfiques sur la maladie et son évolution par les oncologues de cet établissement (qui est aussi appelé Centre Européen du Cancer) et même recommandés à leurs patients.

Donc la science n’explique pas tout … encore.
Et, d’après certains commentaires, votre article semble décourager certaines personnes en souffrance qui pourraient tenter cette technique.
Bien sur qu’aucune thérapie, qu’elle soit allopathique ou non, a un résultat bénéfique assuré, sinon nous serions immortels et ca se saurait.
Mais descendre comme vous le faites l’hydrothérapie percutanée qui peut faire du bien, et qui ne semble dangereuse, tout cela parce qu’il n’y a pas d étude parue dans le LANCET ou autre journal du même type, je ne comprends pas.
L’observationnel ca n’a aucune valeur ?
Bref, je ne vois pas l’intérêt de votre article

Et au fait, l’avez-vous essayé cette hydrothérapie percutanée avant de la descendre ?

    Eric Bouthier · 30 juillet 2022 à 10:47

    Bonjour,
    Merci pour votre commentaire, c’est une fois de plus l’occasion d’éclaircir ou d’appuyer certains points. (même si les commentaires de cette teneur sur cette article se suivent et se ressemblent).

    « Avez-vous déjà eu mal au point d’envisager l’inenvisageable ? ». Ce n’est pas pas que de nombreuses personnes souffrent terriblement et ne trouvent pas de solution à leur situation, que cela justifie le recours à n’importe quelle thérapie. Au contraire, c’est JUSTEMENT parce que de nombreuses personnes sont dans une situation de vulnérabilité, que l’information doit être claire et non complaisante envers des thérapies sans fondement scientifique. Je me doute que vous ne serez pas d’accord, mais voilà l’une des motivations de cet article.

     » Si une technique […] m’était proposée avec peut-être un résultat positif  » -> Quid du chamanisme, de l’homéopathie, du tirage de cartes divinatoires ? Il y a plein de témoignages positifs pour ces choses-là, alors autant les promouvoir ?

     » Que pensez-vous des groupes de prières dans les centres cancereux comme Gustave Roussy : scientifiques ou non ?  » Vous savez autant que moi (j’espère) que la prière n’a rien de scientifique et que nous ferions bien de laisser la religion en dehors de cette discussion. La question de l’intérêt des prières est une question de foi personnelle exclusivement, et ne rentre pas dans le champ de la science. Apporter du soutien social à des patients dans des situations terribles, oui, mais attention à ne pas justifier par la même occasion des mécanismes non scientifiques.

     » Et pourtant reconnus pour leur effets bénéfiques sur la maladie et son évolution par les oncologues de cet établissement  » La reconnaissance par certains professionnels n’est pas une preuve d’efficacité ni de véracité de ce qui est avancé. Encore une fois, je suppose que ces oncologues approuvent le côté « soutien social » et je doute fortement qu’ils croient en l’efficacité de la prière en elle-même.

     » Donc la science n’explique pas tout … encore.  » D’une part ce n’est pas sa prétention, et d’autre part, si elle n’explique pas tout, il serait bien de ne pas « prédire » qu’elle va prouver une thérapie que vous appréciez personnellement, juste parce que vous y croyez.

     » aucune thérapie, qu’elle soit allopathique ou non, a un résultat bénéfique assuré  » je ne suis pas d’accord avec vous, c’est ce que appelle une fausse équivalence. Il existe de nombreuses thérapies qui ont des résultats bénéfiques prouvés.

     » Mais descendre comme vous le faites l’hydrothérapie percutanée qui peut faire du bien, et qui ne semble dangereuse, tout cela parce qu’il n’y a pas d étude parue dans le LANCET ou autre journal du même type, je ne comprends pas.  » C’est une question de balance bénéfice/risque, et je comprends tout à fait que cela puisse être obscur, voire que cela paraisse mal intentionné lorsque l’on n’a pas été exposé à ce type de raisonnement auparavant. A l’heure actuelle, le bénéfice potentiel de l’hydrothérapie est extrêmement incertain : un mécanisme peu plausible comme je l’explique dans l’article, et aucune étude sérieuse pour soutenir ne serait-ce qu’une des affirmations merveilleuses avancées. A côté de cela, s’adonner à une thérapie inefficace pose plusieurs problèmes et peut contribuer à saboter encore davantage le parcours de soins des personnes souffrant de douleurs chroniques. Voir cet article : https://comprendresondos.fr/2019/09/23/effets%E2%80%8B-secondaires-therapies-alternatives-mal-de-dos/

    « l’avez-vous essayé cette hydrothérapie percutanée avant de la descendre ?  » En toute honnêteté, que pensez-vous que cela changerait à tout ce raisonnement ? Je ne peux que vous conseiller d’aller lire et écouter des choses sur les biais cognitifs.

remillieux · 21 septembre 2021 à 2:51

Bonjour,aujourd’hui ça fait presque 4 mois que je suis arrêté suite à une petite hernie discale,sciatique lombalgique du coté droite….Comme d’autres personnes ,je vis dans la douleur et les nuits sont des calvaires!Même à la maison,je bricole 1 heure puis je suis obligé d’aller m’allonger 2 heures et plus. J’ai dèjà fait 4 séances d’hydrotomie percutanée et dès le début,j’ai ressenti un soulagement surtout sur les douleurs permanentes sur le bas de la jambe droite jusqu’à la cheville mais aussi sur l’intensité de la douleur dans la fesse droite!Actuellement je trouve que ces douleurs font le yoyo:hier j’avais bien mal(temps très pluvieux)mais là,je viens de me réveiller (3 heures du matin) et je vais presque bien!Demain je vais faire ma 5ème séance(2heures de voyage,presque 2 heures de perfusion pour 500ml)Voilà,tout ça pour vous expliquer qu’il faut être très patient car c’est long,très long mais que finalement chaque instant où la douleur diminue est une victoire!!!J’espère reprendre mon travail très rapidement aussi.

    Eric Bouthier · 21 septembre 2021 à 9:29

    Bonjour, je vous souhaite une bonne récupération et vous encourage dans tous les cas à poursuivre une prise en charge avec un kinésithérapeute pour vous aider dans votre progression.

      Gualtieri j · 3 avril 2022 à 3:47

      Comment être sur que l ydroterapie par infiltration sous cutané guérie à 100% un hernie discale L4 L5 S1 merci d une réponses est de témoins avec adresse et numéro de téléphone pour me rendre compte par mois même de la réalité d être guéri après ces 12 infiltrations ?

        Eric Bouthier · 3 avril 2022 à 4:44

        Bonjour Jean, hélas je pense qu’il n’est pas possible de montrer qu’une telle technique peut guérir une hernie discale à 100%. Le contenu de l’article est justement que l’hydrotomie a très peu de chances d’avoir un tel effet. Je vous souhaite tout de même une bonne récupération, quelque soit l’approche que vous choisirez.

        Marc Cabioch · 12 décembre 2022 à 5:34

        Bonjour, je viens par hasard de voir votre question. Suite à double hernie L4-L5 et L5-S1, avec arthrose, becs de perroquet, et malgré 1 heure de piscine par jour, massage tous les 15 jours, acupuncture, reiki; j’ai voulu essayer l’hydrothomie. J’en ai fait 8 sessions d’environ 24 piqures chaque fois. J’ai eu la chance d’avoir un praticien très doué (je vis à Madrid)…mais pendant les 2 ou 3 jours après chaque séance, tout allait super…mais malheureusement ça finissait par revenir.
        L’hydrothomie dans mon cas ne m’a pas guéri, mais m’a beaucoup aidé à supporter les crises.
        Courage

    Steve · 10 mai 2023 à 5:58

    Tous ses sujets sont intéressants à lire .
    Pour ma part je souffre depuis très longtemps de problème de dos .
    J’ai était infiltré a trois reprise sur une hernie lombaire avant dans arrivé à une opération non pas du fait que ses infiltrations non pas marché mais plutôt de fait de ne pas avoir écouté n’ayant plus u de douleur j’ai repris mon travail comme si de rien n’était ce qui m’a value cette opération. Je n’ai plus de problème a ce niveau mais j’ai également deux hernie discale cervicaux branchiale qui me font souffrir j’ai fait pour ma part une infiltration en 2019 et plus rien rien jusqu’à a aujourd’hui j’en ai donc fait refaire une a ce jour . Je suis assez tenté d’essayer cette méthode dhydrotérampie même sur les conseils d’un ami . Mais après avoir lu ses articles je me demande la qu’elle de ses deux solutions est la plus efficace. Pour l’instant je pense que l’infiltration reste la solution a mon problème a condition de faire attention après a ça façon de travailler. Même si je sais que ça ne repart pas le problème

lemblé · 21 juillet 2021 à 12:13

merci pour cet article que je trouve très intéressant et de grand qualité , et nous invitant à la prudence

    Eric Bouthier · 21 juillet 2021 à 8:31

    Merci pour votre commentaire

ARBUS · 7 juin 2021 à 9:35

Votre point de vue est très discutable, et ce sur plusiurs points :
1) aujourd’hui, la supériorirté des estudes cliniques randomisées sur la méthode observationnelle en médecine est très largement remise en cause par différentes études, et notamment au sujet de la Covid 19. Je vous renvoie aux études de l’IHU de Marseille et à ce document, parmi d’autres https://journals.openedition.org/philosophiascientiae/1933#tocto2n2
Il semble que les études cliniques souffrent d’un manque quasiment général d’objectivité dû aux conflits d’intérêts auxquels elles sont soumises : là également, il exisrte des sources fiables prouvant cette assertionhttps://www.revmed.ch/revue-medicale-suisse/2011/revue-medicale-suisse-300/swissmedic-les-conflits-d-interets-des-experts-devoiles
2) Le docteur Hnri Picard avait ecrit un livre, dans les années 80, dans lequel il expliquait les effets bienfaisants des oligo éléments sur l’arthrose. Ce livre était illustré de nombreuses radios PROUVANT l’effet régénerateur sur le cartilage d’un traitement par oligothérapie. Le Docteur Picard était médecin thermal, et bénéficiait donc de nombreuses observations sur l’état des patients amélioré par les eaux thermales, dont les principes actifs essentiels sont les oligo éléments. L’HP n’est finalement et fondamentalement pas autre chose qu’un traitement oligothérapeutique, formellement différent mais fondamentalement identique.
Les références du livre : Henri Picard, Vaincre l’arthrose, editions deu rocher, 1983″
Je vous invite donc à consulter d’abord ces sources afin de compléter votre point de vue.

    Eric Bouthier · 8 juin 2021 à 9:33

    Bonjour,
    C’est original d’avoir recours à des prises de position de l’IHU de Marseille pour commenter cet article. L’IHU de Marseille et Didier Raoult ne se sont pas franchement distingués par leur rigueur scientifique dernièrement, et leur façon de concevoir la science ne fait pas consensus dans la communauté scientifique. Critiquer le manque d’objectivité et les conflits d’intérêts dans les études scientifiques, c’est une chose. N’oublions pas, quand même, que les études publiées par l’IHU de Marseille font preuves des mêmes faiblesses, et que les pratiques de Didier Raoult au niveau universitaire sont, au mieux, inquiétantes. Tout cela pour dire que si vous voulez critiquer le gold standard actuel de l’évaluation clinique scientifique (l’essai clinique randomisé contrôlé), il faut le faire avec de la science.

    Concernant l’ouvrage du Dr Henri Picard, ne pensez-vous pas que s’il y avait un traitement efficace de l’arthrose, découvert dans les années 80, nous aurions des études scientifiques sérieuses qui retrouveraient ces mêmes effets ? Je n’ai rien trouvé en recherchant sur les bases de données scientifiques (Pubmed, Google scholar..). Si vous avez des études (pas des livres) qui m’auraient échappé, alors je suis intéressé de les lire. Avoir pour source un livre de 1983 dans un domaine qui a été beaucoup étudié depuis, c’est prendre le risque de se baser sur des informations qui ont pu être infirmées ou nuancées par la suite. Par ailleurs, je n’ai pas forcément envie de devoir acheter l’ouvrage du Dr Henri Picard pour pouvoir me faire un avis, alors que je peux avoir accès à des articles plus facilement.

castellani josiane · 6 mai 2021 à 7:17

Merci pour votre article . Je suis totalement d’accord avec vous. Je n’en peux plus de voir fleurir des opinions négatives contre les scientifiques qui eux font un vrai travail de recherche, d’analyse et applique la véritable méthode scientifique pour prouver leur affirmations . Par contre ce sont les mêmes personnes qui approuvent et applaudissent à 2 mains des méthodes absolument pas prouvées scientifiquement comme l’hydrotonie . Je connais des personnes qui la pratiquent. Je voulais me renseigner car j’avais de sérieux doutes sur la valeur scientifique de cette méthode. Qu’il n’y ait aucune étude scientifique valable ne m’étonne paset me conforte dans le doute. La pensée magique fait encore beaucoup d »émules .Je suis désespérée de voir à quel point la culture scientifique en France est proche du zéro. La jeunesse est extrêmement touchée et ne croit plus en rien. C’est affligeant.

    Eric Bouthier · 6 mai 2021 à 10:03

    Bonjour Josiane,
    Merci pour votre commentaire !
    Hélas, comme vous le dites, il existe aujourd’hui beaucoup de défiance à l’égard de la science. Surtout quand elle ne va pas dans notre sens ! Croisons les doigts pour la suite, et misons sur l’éducation.
    Amicalement
    Éric

LAMARQUE · 23 février 2021 à 8:54

Article nul, sans commentaires ! Joêl

    Eric Bouthier · 23 février 2021 à 8:21

    Merci pour votre commentaire !

Jacques · 2 février 2021 à 3:57

Très bon article. En tant que médecin et chercheur, je ne peux qu’avaliser vos propos sur cette technique qui n’a aucune étude publiée. Rien du tout sur pubmed, c’est particulièrement inquiétant pour les patients.
Par ailleurs, le conseil de l’ordre des médecins et le conseil de l’ordre des infirmiers ont engagé des procédures en 2020 contre les praticiens effectuant l’HP, pour charlatanisme.

Jacques · 2 février 2021 à 3:57

Très bon article. En tant que médecin et chercheur, je ne peux qu’avaliser vos propos sur cette technique qui n’a aucune étude publiée. Rien du tout sur pubmed, c’est particulièrement inquiétant pour les patients.
Par ailleurs, le conseil de l’ordre des médecins et le conseil de l’ordre des infirmiers ont engagé des procédures en 2020 contre les praticiens effectuant l’HP, pour charlatanisme.

    Eric Bouthier · 2 février 2021 à 7:19

    Merci pour votre commentaire ! Je n’étais pas du tout au courant de ces procédures, je vais me renseigner.

Pascale CAVION · 8 décembre 2020 à 10:24

bonjour
je ne peux que vous féliciter sur votre excellent article! je suis médecin du travail et je viens de rencontrer un patient qui a déboursé 1000 euros pour un traitement par hydrotomie percutanée sur une hernie discale + canal rétréci dont la douleur sciatique avait résisté à une infiltration. Il est très content du résultat. heureusement… ! (vu le prix). Je me suis renseignée sur la méthode que je ne connaissais pas et je me suis fait les même réflexions que vous. Ce qui me chagrine, c’est l’insuffisance de prise en charge, en général, en vraie rééducation du rachis, et le classement de tant de gens dans la catégorie des malades du dos (j’ai mal parce que j’ai une discopathie, j’ai mal parce que j’ai une HD…) du coup on ne bouge plus et on s’aggrave. Bon, certains confrères font leur beurre, mon patient qui ne se rééduque pas retournera vers ce traitement à la prochaine récidive.

    Eric Bouthier · 8 décembre 2020 à 3:58

    Bonjour Pascale, et merci pour votre commentaire !
    C’est tout le problème avec les thérapies passives… et l’importance d’informer les patients.

Colette MONCHABLON · 20 octobre 2020 à 4:05

Ex prof EPS à la retraite bien abimée par le sport déjà au sortir du CREPS à 21 ans (charnière déjà usée)
à 30 ans la pratique du yoga me sauve!
j’arrête de pratiquer des activités intensives Hand Ball etc mais continue le vélo natation etc même 3 cures thermales
à 72 ans Ayant eu des sciatiques l’an dernier et une situation invalidante Un long processus m’a amené à prévoir une opération(recalibrage L3-L4)
Je suis atteinte de discopathie dégénérative dorso lombaire avec osteophytose pluri- étagée dorsal et lombaire prédominant L5-S1
arthrose articulaire postérieure prédominant à l’étage L3-L4
Sténose canalaire sévère grade C de Schisas à l’étage L3-L4.

avec le covid l’opération annulée, je me suis remise en état avec le yoga(méthode de Gasquet) la marche journalière et le renforcement musculaire et les oligosols
actuellement plus de sciatiques ni antidouleurs
j’ai annulé mon opération
Mais je voulais essayer l’HP: votre avis me perturbe car je pensais me refaire une jeunesse avec cette méthode!
Je crains que avec les années mon canal étroit s’accentue avec l’arthrose et me cause des paralysies
Que me conseillez vous alors à part l’entretien bien dosé
les cures thermales sont elles aussi utiles ?

    Eric Bouthier · 20 octobre 2020 à 8:36

    Bonjour Colette,
    Déjà, bravo pour votre travail et votre progression.

    Je comprends que vous soyez décontenancée par mon article, étant donné que c’est le seul ouvertement négatif sur le sujet (à l’exception de la page FakeDex). Je souhaitais simplement pointer du doigt l’absence de validation scientifique et le décalage entre cette absence de preuve et le discours tenu par les praticiens.

    Maintenir une activité physique bien dosée et un bon style de vie est sans doute l’une des meilleures choses que vous puissiez faire pour entretenir votre dos et diminuer le risque de douleurs. Il est difficile de prévoir l’évolution de votre canal lombaire étroit, notamment s’il est principalement dû à l’arthrose (si j’ai bien compris).

    Classiquement, on conseille de pratiquer des mouvements en flexion lombaire car ces mouvements ont tendance à « ouvrir » le canal lombaire, et à diminuer les soucis liés à celui-ci. Reste à voir ce que vous ressentez pendant ces mouvements.

    Les cures thermales peuvent avoir un effet sur la douleur au court terme, au même titre qu’un massage. Toute affirmation concernant un effet sur le canal lombaire étroit serait néanmoins douteuse.

    Patureau · 20 février 2022 à 4:49

    Je suis une ancienne sportive et prof de fitness pendant 10 ans. Je me suis réorientée, je ne suis pas sur que cela à aider mes problèmes de dos C5/c6 et L5/S1.
    Mes premières douleurs étaient en 2000 donc il y a 20 ans. Dés le diagnostic, j’ai commencé les cures en rhumathologie en 2008 et j’ai pu stopper le processus mais j’ai des douleurs qui reviennent après qq semaines de cures. Je fais des cures de vitamines, oligo, .. je pratique le yoga, le renforcement musculaire et maintenant un peu de vélo.
    Tout cela m’aide mais l’hiver, c’est difficile à cause de l’humidité. J’ai essayé qq séances HP, j’ai arrêté au bout de la 3eme. J’ai ressenti un mieux etre et moins de souffance. A nouveau je suis repartie pour une qq sénces.

GRUAIS · 11 octobre 2020 à 7:30

Je vais commencé éventuellement l’aventure demain et j’hésite à annuler le rendez vous quand je lit les contre indications sur les solutions salines !!!Et pourtant cela fait bientot 3 ans que je suis en arrêt maladie !!. Néanmoins, les injections au chlorure de sodium 0.9 % bioluz sont claire sur les effets indésirables. Si on n’aurez utilisé plus de chlorure de sodium que nécessaire : arrêt respiratoire , maux de tête , étourdissement , irritabilité , convulsions , coma , gonflement du cerveau , oedeme cérébral et le dernier symptôme… la mort. Bref, je présume qu’effectivement un pharmacien ou docteur ne vas pas s’assume à en infiltré en excès. Mais quand on lit ces contre indications de ne pas en infiltré en excès alors que la posologie est justement d’en infiltré en masse. Je me pose certaines questions évidente qui est : A quel moment quelqu’un parle de cela ?

    Eric Bouthier · 11 octobre 2020 à 8:29

    Il me semble que cette solution à 0.9% de chlorure de sodium possède la même concentration en sel que le sang humain, et que cela ne pose donc pas de problème (pas de risque d’hypernatrémie).
    Le risque potentiel me semble plutôt être pour les personnes atteintes d’insuffisance cardiaque, d’hypertension, d’œdème pulmonaire. Aucune mention de ce risque potentiel par les praticiens à ma connaissance (si je me trompe, je veux bien qu’on me le montre), donc soit le risque n’est pas pris en compte, soit il n’existe pas.

    Je vais rechercher l’avis d’un médecin qui sera plus à même de me répondre sur les effets d’une injection importante de sérum physiologique chez certaines personnes.

doudou · 28 septembre 2020 à 3:12

cher monsieur j;ai lu votre commentaire sur l,hydrotomie percutanée vous avez le droit d,avoir cette avis mais quand on souffre du dos avec hernie discale rachidien étroit. cruralgie aigue etc et que les médecins vous proposent le produit miracle….tramadol anti inflammatoire…et bien sur infiltration sous scanne miraculeux ….vous trouvez ça comment….efficace ….

    Eric Bouthier · 28 septembre 2020 à 3:39

    Bonjour,
    Sur ce blog, toutes les thérapies sont critiquées de la même manière, y compris les médicaments et les infiltrations. Effectivement, les études ne retrouvent peu ou pas d’efficacité au long terme avec ces choses-là.
    En vous souhaitant bon courage dans votre progression contre le mal de dos,
    Eric

JF De Rochemont · 25 juin 2020 à 2:21

Bonjour, je me permets une réponse à votre article.

Vous commencez par « Je n’ai pas de conflit d’intérêt en faveur ou contre l’hydrotomie percutanée », venant de la part d’un masseur kiné ON PEUT SE POSER LA QUESTION !!!

Votre article n’est qu’une série de critiques peu convaincantes, parfois risibles, totalement à charge contre l’HP, on ne saurait trop conseiller les visiteurs intéressés par cette thérapie d’aller se renseigner ailleurs.

    Eric Bouthier · 25 juin 2020 à 1:34

    Bonjour.
    A votre réponse, il est évident que vous n’êtes pas non plus neutre au sujet de l’hydrotomie.

    Je n’ai pas de conflit d’intérêt envers l’HP. Ce n’est clairement pas cette thérapie qui va affecter mon activité.

    Mon avis est effectivement contre l’hydrotomie pour les raisons évoquées dans l’article, avec des arguments basés sur la méthode scientifique (des choses qui manquent cruellement a votre commentaire, et à l’HP en général).

    Sentez vous libre de répondre de façon argumentée (c’est à dire, si vous voulez discuter, et pas être uniquement offusqué) . Mes discussions avec les défenseurs de l’HP n’ont pas souvent été productives, mais je suis toujours ouvert.

    Les visiteurs se feront un avis sur ce qui est sérieux et ce qui ne l’est pas. Je ne réponds pas tant à votre commentaire dans l’espoir que vous changiez d’avis. Quand on est convaincu par quelque chose, il en faut plus pour changer d’avis. Je réponds pour les quelques personnes qui liront cela avant d’avoir un avis tranché sur la question et qui pourront éviter une perte de chance dans leur parcours thérapeutique.

      JF De Rochemont · 30 juin 2020 à 10:35

      Bonjour, en effet, tout comme vous je ne suis pas neutre concernant l’hydrotomie percutanée.

      Vous parlez d’arguments basés sur la méthode scientifique, mais votre chronique en est totalement dépourvue. Elle n’est qu’une suite de critiques systématiques qui n’a rien à voir avec une véritablement analyse scientifique. Aucun de vos arguments n’apporte de preuve véritable de l’inefficacité de l’HP.

      Vous parlez d’effets blouse blanche, d’effet placebo, de risque d’infection… c’est un peu mince. Si risque d’infection il y a elles sont très rares et souvent bénignes. Si on suit votre raisonnement il faudrait alors cesser tous les soins par piqures !

      Votre paragraphe sur le « pourquoi est-ce que ça marche pour certaines personnes » peut s’appliquer à toutes les thérapies.

      Vous esquiver les témoignages des centaines de personnes qui ont été soulagées par cette méthode en évoquant un effet placebo, de l’auto-persuasion, c’est un peu mince.

      Le phénomène de « régression vers la moyenne » que vous reprenez pour étoffer votre article, et un peu impressionner le lecteur, est très connu, là encore il peut s’appliquer à n’importe quelle thérapie.

      Vous voulez éviter une perte de temps dans le parcours des patients, pensez à la responsabilité que vous avez à vouloir détourner le patient d’un soin qui, malgré vos dires, est sans grands risques ni effets secondaires majeurs.

      En résumé un article peu sérieux, sans arguments scientifique valide qui remette véritablement en cause l’HP, très arbitraire et complètement à charge. Là encore on peu se demander pour quelle raison (?).

      Comme vous le dites les visiteurs se feront un avis sur ce qui est sérieux et ce qui ne l’est pas et je souhaite qu’ils le fassent en prenant… d’autres avis.

        Eric Bouthier · 30 juin 2020 à 11:39

         » Aucun de vos arguments n’apporte de preuve véritable de l’inefficacité de l’HP.  »
        C’est un point important que vous soulevez. Ce n’est pas à moi de prouver que l’HP est inefficace. C’est aux défenseurs de l’HP de prouver qu’elle est efficace. Attention à l’inversion de la charge de la preuve.
        Je souligne dans cet article l’absence de preuve scientifique suffisante pour appuyer une thérapie aux prétentions assez étonnantes.

         » Ces paragraphes peuvent s’appliquer à n’importe quelle thérapie  »
        Je n’ai pas dit le contraire. Ce sont justement des effets dits « non spécifique », parce qu’ils ne sont pas spécifiques à la thérapie concernée. Ils restent importants à mentionner et à expliquer, surtout quand des témoignages sont utilisés en guise de preuve.

        Pour vous faciliter la tâche, voilà un résumé point par point de l’article :

        * Les prétentions de l’HP sont énormes (une liste de pathologies et de problèmes à rallonge, y compris l’arthrose que la médecine ne sait pas traiter aujourd’hui).
        * Les preuves scientifiques proposées par les défenseurs de l’HP sont largement insuffisantes pour soutenir ces affirmations. Les avis d’experts, études de cas et témoignages sont, je le rappelle, tout en bas de l’échelle des preuves scientifiques.
        * Il est très peu probable que les mécanismes suppposés de l’HP (diffusion du produit jusqu’aux disques, etc) soient ce qu’il se passe en réalité, pour les raisons évoquées dans l’article.
        * La cible de l’HP dans le cadre du mal de dos (les structures du dos, notamment les disques) n’est pas ce qui a le plus d’importance dans le cadre de la lombalgie chronique. « Réparer » le disque n’est ni suffisant ni nécessaire pour sortir de la lombalgie chronique.
        * Le vocabulaire et le discours des thérapeutes qui pratiquent l’HP laisse penser qu’il s’agit d’une technique validée et scientifiquement prouvée, ce qui est une imposture intellectuelle. L’autorité conférée par la blouse blanche participe à mon sens à maintenir certaines croyances chez les patients, qui peuvent les desservir dans leur parcours (voir point suivant).
        * Les effets secondaires directs sont incertains, et mes propos dans ce paragraphe de l’article sont tout à fait mesurés. Par contre, les effets secondaires indirects potentiels sont de convaincre les personnes en souffrance qu’elles ont besoin de « réparer » leur dos avec cette technique pour aller mieux. Or, ce sont des croyances qui peuvent interférer avec une bonne récupération, en maintenant une croyance de fragilité du dos, des comportements de protection et d’évitement. (qui eux, sont assez bien reliés avec la chronicisation de la douleur).
        * Les témoignages ne sont pas des preuves scientifiques ++++ (sinon, on peut tout « prouver » de cette façon, l’homéopathie, le chamanisme, les miracles de Lourdes, les soins par les bourgeons de plantes du Nicaragua, j’en passe). C’est très bien que ces personnes aillent mieux, mais on ne doit pas s’arrêter au témoignage et conclure « ah, génial, j’ai raison ». La réalité est plus complexe que cela, en partie à cause des NOMBREUX biais qui affectent notre perception de la réalité.

        Votre argumentaire ressemble fortement à l’argumentaire habituel des pseudomédecines :  » vous ne prouvez pas que ça marche pas, donc ça marche, regardez ces gens qui vont mieux, et puis dites donc pourquoi vous critiquez,c’est louche ! « . Peut-être allez-vous me soupçonner d’être financé par Big Pharma au prochain commentaire ? Le fameux lobby de l’activité physique, sans aucun doute..

        Encore une fois, les visiteurs sont libres d’aller là où bon leur semble, que cela vous plaise ou non. Nous sommes sur Internet. Il est évident que les visiteurs vont consulter plusieurs sites web, lorsqu’ils se renseignent sur un sujet qui les touchent personnellement. Il est fort probable, malheureusement, que la plupart des visiteurs sur cette page ont également lu d’autres articles qui eux faisaient l’apologie de l’HP. D’où l’intérêt de cet article.

        YK · 21 novembre 2022 à 11:47

        un effet placebo? Ma première séance remonte a 2009 ( 12 injections au total), Jai oublie mes douleurs de double hernies discales ( L5 -L4-L6) pendent plus de 10 ans, la de nouveau le dos commence a me faire mal, J’aimerai refaire le traitement mais c interdit maintenant.

          Eric Bouthier · 21 novembre 2022 à 10:30

          Impossible de dissocier l’effet spécifique de l’hydrotomie percutanée de l’effet placebo, de l’évolution naturelle de la pathologie, etc (voir les différents facteurs discutés dans l’article). D’où l’intérêt de réaliser des études scientifiques sérieuses permettant d’aller au delà des témoignages personnels. Je vous souhaite le meilleur pour la suite, quelque soit la voie que vous choisirez.

Mélanie · 9 juin 2020 à 6:12

Bonjour de Montréal, Québec. Je n’ai pas trouvé d’endroit par ici qui pratique cette technique. Comme plusieurs, mon cas est similaire… Maintenant plus de deux ans de souffrance: L4-5 a S1 deux hernies importantes, sténose foraminale, canal spinal est sténosé à +50%… bref! Je n’ai plus de qualité de vie! Je crois avoir tout essayé. Je suis un cas pour opération, mais mon neurochirurgien ne souhaite pas en arriver là puisque je n’ai pas encore 40 ans et que de toutes façon, je pourrais avoir des récidives et chronicité… en attendant, j’ai une infiltration de faite… j’attends la deuxième incessamment. Des suggestions?

    Eric Bouthier · 9 juin 2020 à 6:47

    Bonjour Mélanie,
    Après plus de deux ans de douleurs, je comprends que vous soyez à la recherche de nouvelles solutions permettant d’éviter l’opération et de retrouver votre qualité de vie.
    Concernant l’hydrotomie, je suis pas très étonné que vous n’ayez pas trouvé de praticiens au Québec car c’est une thérapie alternative très franco-française..
    Comme le reflète l’article, mon point de vue est très négatif sur cette thérapie et je ne vous conseillerai donc pas de vous aventurer dans cette voie.

    Je vous ai envoyé un mail pour poursuivre l’échange, je pourrai peut-être vous mettre en contact avec un bon physiothérapie au Québec.

Myriam · 24 mars 2020 à 12:31

Bonjour,
J’ai tenté l’expérience avec ces injections au niveau des cervicales, l’Irm a révélé une légère arthrose, le medecin m’a indiqué sur l’irm la presence de tissu « desseiché » autour de 3 cervicales…le problème cest qu’à partir de la 2ème injection j’ai commencé à avoir des douleurs aiguës qui allaient de l’arrière vers l’avant comme une sinusite, et le plus insupportable c’est cette sensation d’être assommée, difficile de rester connectée avec son entourage..donc j’en ai fais une 3ème. Pour etre sûre de l’origine…mêmes symptômes…donc j’arrête l’aventure.

sorlin.yves@orange.fr · 21 février 2020 à 1:55

mal au genou depuis 3 ans après 3 séances les douleurs on disparue j’ai pus faire un dénivelé de+ de 1000m négatif sans douleur impossible avant

Regis · 4 novembre 2019 à 6:27

J’ai souffert de discopathie dégénérative suite à une hernie discale l5-s1 et j’ai effectué toute les thérapies que l’on me proposait ( kinésithérapie, Osteo , acupuncture …) la douleur me réveillait tous les matins vers 6h et je travaille à 7h ! Infirmier à domicile en scooter et je devait commencer à rénover ma maison ( toiture et maçonnerie ) .
La douleur étant devenu impossible à vivre( 10 ans de souffrance ) , je me suis dit que j’allais aller voir un chirurgien pour soir un disque artificiel ou une arthrodèse .
Et on m’a parlé de l’hydrotomie , on va essayer , les premières sécantes , rien et au bout de la 10 ème , la douleur a commencé à s’effacer jusqu’à s’éliminer malgré que je fesait travaux et boulot en même temps !!
Et bien depuis, j’ai pu reprendre les sports ( gainage surtout )
Alors je ne sais si c’est l’hydro mais en tout cas pour l’instant pas de douleurs, et je pense pas expérience , proposer cela à mes patients.

    EricBouthier · 4 novembre 2019 à 1:53

    Merci pour votre témoignage !
    Effectivement il est difficile de savoir si c’est l’hydrotomie ou d’autres facteurs qui ont contribué à votre amélioration. Toute la question est là : quel niveau de preuve faut-il exiger avant de recommander activement ce traitement ? Dans tous les cas, bravo pour votre progression et bonne continuation 🙂

    Patrick Dupre · 26 février 2020 à 10:11

    Bonjour de Montpellier. Je suis un papy de 74 ans. Gros problèmes depuis des années en L5s1 disque vide L4L5. Plusieurs IRM et scanner. Queue de cheval depuis trois ans et paresthésies depuis 5 ans. Impossible de trouver des compressions et sténoses? Je pense que le disque vide doit provoquer une compression car j’ai un pincement. J’ai aussi beaucoup d’arthroses. Et ostheophites.

      Eric Bouthier · 26 février 2020 à 10:31

      Bonjour Patrick,
      Un nerf peut être davantage sensible ou bien moins bien transmettre les informations (sensibilité et motricité) même sans compression actuelle.

miseria · 6 septembre 2019 à 7:02

première séance aujourd’hui

    EricBouthier · 7 septembre 2019 à 10:59

    Eh bien, je vous souhaite que votre situation s’améliore, quoique je pense de cette thérapie. 🙂

    PASCALE jorcin · 27 septembre 2019 à 5:30

    bonjour, je souffre de lombalgie chronique et on m’a conseillé cette méthode .. je n’ose pas encore dire thérapie .. merci de partager vos impressions et effets .. positifs ou négatifs .. merci ! Pascale

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