Vous souffrez d'une sciatique et votre médecin vous a prescrit des séances de kiné ? Vous vous demandez sans doute à quoi correspondent le traitement kiné d'une sciatalgie. Dans cet article, vous allez découvrir les principaux éléments d'une rééducation digne de ce nom en cas de douleur sciatique : exercices, étirements, techniques anti-douleur, et bien d'autres !

Gardez à l'esprit qu'il n'y a pas de recette de cuisine qu'il faudrait appliquer pour tout le monde. Chercher LE mouvement magique ou LA technique miracle est séduisant, mais la réalité est plus complexe que cela. Même si votre influenceur préféré vous a déjà montré "l'exercice parfait" pour la sciatique, prenez le temps de lire cet article en entier !

Première séance de kiné en cas de sciatique

Pourquoi la rééducation commence-t-elle toujours par un bilan ?

Le bilan fait partie intégrante du traitement, en kinésithérapie comme dans d'autres professions de santé. Il est impossible (et je pèse mes mots) de commencer une rééducation sans avoir fait de bilan.

Si le kinésithérapeute que vous consultez lit l'ordonnance "Rééducation pour sciatique" et vous dirige directement vers un traitement, c'est un signe très inquiétant.

C'est comme si un médecin vous disait : "Ah, vous toussez ? Voilà le traitement". On reprend son ordonnance, et on s'en va.

Qu'est-ce qu'il regarde, le kiné ?

Chaque kinésithérapeute possède sa propre approche et son propre style, bien entendu. Voilà par exemple une liste non exhaustive des informations que je recherche lors d'une première séance.

  • L'histoire de vos douleurs (mode d'apparition, évolution depuis, etc)
  • L'absence de signe inquiétant pouvant évoquer un problème grave (voir quels signes sont à signaler impérativement au praticien)
  • Beaucoup de détails sur les douleurs : type de sensation, déclenchement, soulagement... (voir le guide pour bien décrire sa douleur aux professionnels)
  • Les mouvements que vous arrivez à faire au niveau du dos et des jambes, et éventuellement voir lesquels sont limités
  • La force et la sensibilité dans la jambe affectée, pour vérifier la santé du nerf
  • Vérifier si le nerf sciatique est hypersensible à la palpation ou à l'étirement
  • Vérifier si certaines habitudes de votre quotidien peuvent participer au problème.
  • Voir si vos symptômes correspondent à des résultats d'imagerie ou non
  • Vérifier qu'il n'y a pas un autre problème qui pourrait expliquer les douleurs (problèmes vasculaires, douleur projetée...)

Techniques anti-douleur en kinésithérapie

Est-ce que le massage est utile en cas de sciatique ?

Le massage est l'objet de débats houleux au sein de la profession. Cette technique se retrouve aujourd'hui reléguée au second rang, du fait de l'absence de preuves scientifiques convaincantes de son efficacité. 

On peut comparer le massage à un Doliprane : il peut vous soulager, mais cela sera temporaire. Tout dépend alors de la façon de présenter cet outil. Si le massage vous soulage, qu'il est utilisé en complément d'exercices et que vous avez d'autres moyens de gérer la douleur, amen ! 

Où faut-il me masser si j'ai une sciatique ? Il n'existe pas de règle particulière : au niveau de la fesse, de la cuisse, du mollet ou dans le bas du dos. Voyez avec votre kiné pour une réponse personnalisée.

Aucune crème ou huile n'a été prouvée supérieure aux autres à ma connaissance. Une crème/huile chauffante peut toutefois être agréable si vous appréciez la chaleur.

Enfin, le massage peut accentuer vos douleurs si votre système nerveux est très sensibilisé. Si les séances de massage sont de la torture et que vous n'en tirez pas de bénéfice, je vous conseille d'en rediscuter avec votre thérapeute.

Le chaud et le froid peuvent-ils soulager la douleur ?

L'application de chaud ou de froid est une technique simple et bon marché. Faut-il préférer le chaud ou le froid dans votre situation ?

Les études scientifiques ne permettent pas de faire d'affirmation catégorique. Il existe plusieurs profils de douleurs sciatiques : certains sont hypersensibles au froid tandis que d'autres sont hypersensibles au chaud.

Votre kinésithérapeute peut vous proposer d'essayer les deux, surtout au niveau de la fesse et du dos, et de voir ce que vous préférez. En cas de succès, cela vous apporte un outil supplémentaire de soulagement, à la fin des séances et à la maison.

Le TENS (les électrodes)

L'électrothérapie anti-douleur, dont le TENS est le mode le plus connu, peut être très utile en cas de sciatalgie. Les électrodes peuvent se placer soit directement sur la zone la plus douloureuse, soit sur le trajet du nerf sciatique.

Votre kinésithérapeute pourra vous faire essayer différents placements d'électrodes, si jamais vous ne ressentez pas les fourmillements au "bon endroit".

Tout comme le massage, le TENS a mauvaise presse car il est associé à un mode d'exercice fainéant et sans raisonnement clinique de la kinésithérapie (à juste titre !). Pourtant, il a tout à fait sa place dans votre rééducation, à condition de l'utiliser en complément d'une approche active.

Le kiné peut-il faire craquer le dos ?

Le kinésithérapeute peut également vous proposer des manipulations vertébrales. Ces dernières font parfois craquer votre dos, comme chez l'ostéopathe. L'objectif de ces manipulations vertébrales est avant tout de soulager temporairement la douleur, de vous sentir en confiance et de vous aider à bouger davantage.

Restez vigilants quant au discours qui accompagne ces techniques. Le thérapeute est-il en train de vous dire qu'il "replace" une vertèbre ? Je vous conseille vivement la lecture de l'arnaque du bassin déplacé.

Quels sont les exercices actifs en kinésithérapie en cas de sciatique ?

Étirements lombaires pour sciatique

En fonction du bilan, votre kinésithérapeute peut vous orienter vers de premiers étirements. Ces conseils seront peut-être tout à fait différents pour une autre personne. Il vous proposera une posologie : une fois par jour, par exemple.

Il peut s'agir d'étirements lombaires en flexion (exercice de la prière, du dos rond, ramener les genoux vers la poitrine), en extension (la position du sphinx, le mouvement du cobra, le bascule antérieure du bassin), en rotation ou encore en inclinaison.

Mouvement du relâchement en avant sur un tabouret

Le relâchement en avant, un de mes mouvements préférés en flexion (présent dans la méthode d'exercices Comprendre Son Dos)

Étirements du piriforme

Parmi les muscles superstars (comprenez : qui attirent toute l'attention en cas de sciatique), on retrouve inévitablement le piriforme. Anciennement appelé pyramidal, vous l'avez forcément vu si vous avez regardé la moindre vidéo Youtube sur la sciatique.

Le fameux étirement du piriforme, très souvent proposé en cas de sciatique.

Plusieurs approches de kinésithérapie proposent d'étirer régulièrement ce muscle, pour soulager la douleur. À ma connaissance, ce goût prononcé pour l'étirement systématique du piriforme n'est pas justifié scientifiquement.

De mon expérience personnelle (à la valeur toute relative), cela soulage certaines personnes et empire la douleur d'autres personnes.

En définitive, ce n'est pas un élément essentiel de la rééducation et vous pouvez en discuter avec votre kiné si cela ne vous convient pas.

Renforcement musculaire du dos

Le renforcement musculaire fait partie des attentes de beaucoup de patients que je vois à l'hôpital ou au cabinet. Ils me disent qu'ils doivent se muscler le dos pour ne plus avoir mal. Est-ce également ce que vous pensez ?

Les exercices de renforcement musculaire du dos peuvent être intéressants mais ce n'est sans doute pas pour la raison à laquelle vous pensez. Contrairement à ce que l'on pensait avant, l'objectif n'est pas de barricader votre dos avec des abdominaux en acier et des muscles lombaires en titane.

Concrètement, il se pourrait que les exercices de renforcement vous aident surtout en aidant à calmer votre système nerveux. Cela passe par la production de multiples molécules bénéfiques comme les endorphines. Le fait d'avoir un dos "ultra stable" ne serait pas si important que cela, au final.

Exercice classique de renforcement lombaire, le parachutiste, pouvant être utilisé en kiné pour une sciatique

Renforcement musculaire des jambes

La bonne nouvelle, c'est que cet effet anti-douleur du renforcement musculaire est également valable à distance de l'endroit qui vous fait mal.  Autrement dit, même s'il vous est arrivé quelque chose au niveau du dos, le travail des jambes ou des bras reste intéressant.

Le fait de fatiguer vos quadriceps (par exemple) ou vos bras peut tout aussi bien vous aider à sécréter des endorphines. Ces dernières peuvent alors agir sur l'ensemble du corps. L'intérêt des exercices sur la douleur neuropathique est maintenant bien documenté (réf).

En pratique, l'intensité doit être haute. Vous devriez ressentir une brûlure dans les muscles qui travaillent, grimacer et même jeter un regard noir à votre kiné. Dans votre situation, le praticien vous proposera les exercices les plus difficiles au niveau de la jambe qui ne vous fait pas mal.

Exemple typique : l'exercice de la chaise ! Pendant 20 secondes, puis pendant 30 secondes, et ainsi de suite... Non, ce n'est plus moi sur la photo !

La place de l'exercice physique prolongé (cardio)

L'exercice physique prolongé peut être une arme de choix dans votre progression. La course à pied, la marche rapide, le vélo, le vélo elliptique ou encore la natation sont autant d'options valables.

Lorsque vous parvenez à maintenir un effort modéré à intense pendant plus de 20 minutes (environ), votre corps produit des molécules anti-douleur qui aident votre système nerveux à se calmer.

Typiquement, cela peut être proposé par votre thérapeute en début ou en fin de séance; soit en échauffement, soit pour compléter votre séance d'exercices. Cela dépend évidemment du matériel disponible dans le cabinet de votre kiné.

Le fameux glissement neurodynamique

Il est temps de parler de l'exercice le plus populaire pour la sciatalgie au 21e siècle. Oui, on me glisse à l'oreillette qu'il vient de détrôner l'étirement du piriforme. J'ai nommé : le glissement neurodynamique (encore appelé slider ou encore glissement neuroméningé).

Depuis la popularisation de l'approche "neurodynamique" dans les années 2000, ce mouvement est omniprésent. Est-il vraiment efficace ? Peut-on le proposer à tout le monde ?

Comme pour la plupart des techniques présentées ici, nous manquons d'études fiables pour tirer une conclusion solide. Il semble néanmoins que cette technique ne soit pas conseillée pour tous. 

Si vos douleurs sont très fortes et si vous ressentez des décharges électriques ou des brûlures dans la jambe, c'est un lancer de dés (ou une roulette russe, au choix). Pour caricaturer, vous aurez une chance sur 10 d'être soulagé, contre 9 chances sur 10 d'augmenter les douleurs.

En revanche, si l'indication est bonne, cela peut être super efficace ! C'est le rôle de votre kinésithérapeute de vous proposer des techniques adaptées à votre situation actuelle. C'est la différence entre une prise en charge par un professionnel de santé spécialisé et une vidéo Youtube.

Que penser de la méthode McKenzie pour une sciatique ?

Il existe de très nombreuses approches différentes en kinésithérapie. L'une d'entre elles est peut-être déjà parvenue jusqu'à vos oreilles. Voilà quelques remarques sur cette méthode (à laquelle je ne suis pas formé).

La méthode Mckenzie a pour particularité principale d'intégrer des mouvements répétés dans son bilan.

Lorsque le kiné trouve une direction de mouvement utile pour vous, il vous demande ensuite de répéter ce mouvement très régulièrement dans votre quotidien. Détail important : ce ne sont pas forcément des mouvements qui creusent le dos !

J'apprécie le fait que cette approche vous donne des outils concrets pour gérer la douleur. À ce jour, cette méthode est valable au même titre que les autres approches modernes basées sur du mouvement.

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Accompagnement dans les activités quotidiennes

Gérer le bon dosage des activités

Tel un chimiste, votre kinésithérapeute vous aide à trouver la juste dose pour les activités physiques. Concrètement, qu'il s'agisse de vos exercices de rééducation ou de votre jardinage, le processus est le même.

Si vous vous sentez bien après avoir fait votre activité physique, aucun problème. Si les douleurs sont augmentées après l'effort et mettent plusieurs jours à revenir à leur niveau habituel, c'est une information importante pour votre praticien. 

Beaucoup de choses peuvent être modifiées dans une activité donnée : la durée, le type de mouvements, la position, la vitesse, les temps de repos, ce qu'on fait avant et après, etc.

L'objectif est à la fois de vous aider à faire davantage de choses et de vous redonner confiance dans vos capacités physiques. 

Repérer les mauvaises habitudes

Qu'est-ce qu'une "mauvaise habitude" quand il est question de sciatique ? Imaginons que votre douleur est amplifiée quand vous étirez votre jambe, et que vous avez l'habitude de vous étirer les jambes sans arrêt. Vous seriez potentiellement en train d'irriter vos symptômes.

La question de la bonne ou mauvaise posture, que j'élude volontairement de cet article, rentre dans cette catégorie.

Si vous adoptez sans cesse une posture qui fait flamber vos douleurs, alors cela peut poser problème. Nous en avions parlé dans l'article sur les traitements de la sciatalgie.

Certaines habitudes anodines valent la peine d'être modifiée, au moins temporairement. Un œil professionnel est nécessaire pour repérer ces détails, car ils sont parfois vraiment cachés !

Dites moi dans les commentaires si vous avez compris le lien entre cette image et la section précédente (oui, il y a bien un lien).

Guider votre retour au sport

Au fur et à mesure de votre récupération, vous aurez sans doute envie de pratiquer à nouveau vos sports préférés. La marche peut en faire partie ! Le rôle du kinésithérapeute est également de vous donner des conseils à ce sujet.

Sentez vous libre de lui parler de votre appréhension à refaire certains gestes. J'ai connu beaucoup de personnes qui n'osaient pas retourner en randonnée ou sur un court de tennis, de peur de se refaire mal.

Repérer et travailler sur les pensées et les émotions liées à la douleur

Comme vous le savez, la douleur n'est pas seulement une sensation. Elle s'accompagne de nombreuses pensées et émotions, qui peuvent participer à votre situation actuelle.

Imaginons : vous êtes angoissé(e) parce que vous n'avez aucun contrôle sur la douleur, vous êtes terriblement frustré(e) parce que les  traitements ont échoué et vous avez la boule au ventre dès que vous imaginez votre situation dans quelques années. Vous appréhendez chaque mouvement au quotidien, et personne n'est là pour vous soutenir. Vous déprimez de plus en plus.

Toutes ces choses peuvent avoir un profond impact sur votre évolution. Votre kinésithérapeute est bien placé pour observer et évaluer ces pensées et ces émotions. Partagez un maximum de votre ressenti personnel, si vous vous sentez suffisamment en confiance.

Bien entendu, votre kiné pourra vous conseiller de consulter un psychologue en parallèle de la rééducation, si cela sort de ses compétences.

Quelques réflexions supplémentaires

Impossible d'écrire un tel article sans ajouter mille nuances à mes propos. Pour une fois, je le fais en fin d'article pour ne pas décourager les lecteurs les plus impatients.

La communauté scientifique et médicale déplore le manque d'études de qualité pour pouvoir établir des recommandations claires. Je vous ai décrit ce qui me semble être le consensus actuel, en me basant sur les études disponibles. Ces conclusions peuvent changer dans les prochaines années.

Parmi tous les outils cités, peu d'actes "appartiennent" à la kinésithérapie. Ce qui fait la spécificité de la kinésithérapie, c'est sa vision du corps, son attachement  aux données scientifiques, son alliance unique entre des techniques physiques, la relation thérapeutique, l'auto rééducation, la prise en compte des pensées et des émotions, et bien d'autres encore.

Les différentes catégories (techniques anti-douleur, exercices actifs, etc) ne sont pas hermétiques entre elles. Le renforcement musculaire peut être considéré comme une technique anti-douleur. Une manipulation peut rassurer quelqu'un et le convaincre de pratiquer davantage son activité physique. Le plus important est que la rééducation qui vous est proposée ait du sens pour vous.

Enfin, comme cela a été précisé plus haut, la diversité des pratiques en kinésithérapie est colossale. Impossible de tout décrire en un article, d'autant plus que tout ne se vaut pas.  

Vos séances de kiné n'ont pas besoin de ressembler à tout ce qui a été décrit ici. Cependant, si les séances proposées n'ont rien à voir avec ce que je viens de décrire, c'est peut-être un signe inquiétant. 

Par exemple, si l'on vous propose un rééquilibrage énergétique des fascias... prenez garde.

Pour aller plus loin

Vous retrouverez certaines de ces notions dans le guide des traitements non médicamenteux de la hernie discale. Si vous ne n'avez pas lu, vous devriez apprendre beaucoup de choses dans l'article Qu'est-ce qu'une sciatique ? 

Vos témoignages sont les bienvenus dans les commentaires ci-dessous ! 

À bientôt

Éric

Catégories : Agir

3 commentaires

Michèle · 9 novembre 2023 à 1:25 pm

Bonjour Eric
encore un article que j’ai lu avec attention. Lorsque les douleurs neuropathiques sont présentes depuis une année et vont en empirant y a t il des solutions. Je ne trouve pas d’article à ce sujet de votre part malheureusement. Après des années de sciatiques ir&ratives dues à hernies non opérées et kiné, rééducation…. les douleurs neuropathiques bilatérales se sont installées et s’intensifient. Ya t il encore des solutions ?

Renouprez · 8 novembre 2023 à 3:34 pm

Vous deconseillez le travail sur les fascias, je ne parle pas ici de la sciatique mais pour des douleurs sans raison apparentes mais liées semble t’il à une discopathie Modic 1.
Et on me fait des séances de kiné sur les fascias aux chevilles.
A poursuivre ou mieux arrêter ?
Je vous remercie vos conseils sont très intéressants.
Bien cordialement, Françoise Renouprez

    Eric Bouthier · 8 novembre 2023 à 10:39 pm

    Bonsoir Françoise, difficile pour moi de juger à distance une prise en charge en particulier, d’autant plus que je ne connais pas les détails de votre situation. Je dirais que cela dépend des modalités de ces séances. Si le kiné fait des étirements manuels de votre cheville parce qu’elle manque de mobilité, et qu’il appelle cela du travail sur les fascias, pourquoi pas. S’il cherche à détecter des « micro-traumatismes » physiques et énergétiques qui seraient incrustés dans vos fascias et à les corriger avec ses mains, c’est déjà plus inquiétant.

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