Les comptes rendus de radiographie et d'IRM lombaires sont souvent truffés de termes techniques : saillie discale, bombement, protrusion, conflit disco-radiculaire… Quoi de plus frustrant que d'avoir son compte-rendu sous les yeux, et de ne pas le comprendre ? Qu'est-ce qu'une extrusion discale, ou une perte de signal ?

Si vous êtes dans cette situation, vous pouvez même vous inquiéter à ce sujet. Qu'est-ce que j'ai ? Est-ce grave ? Est-ce que cela va partir ?

Dans cet article, nous allons décortiquer les différences entre plusieurs termes médicaux : hernie discale, pincement discal, fragment libre, discopathie, etc. Les informations données par la suite sont tout aussi importantes.

Un compte-rendu d'IRM ne détermine PAS le traitement.

Dans cet article je vous aide à mieux comprendre ce que signifient les mots sur le compte rendu, mais cet article ne détermine pas ce qu'il faut faire ou non. Ce sont deux choses entièrement différentes.

Cet article est un complément d'information à vos consultations avec des professionnels de santé (médecins, kinésithérapeutes,...). Un compte-rendu d'examen doit être interprété par ces professionnels pour lui donner du sens.

Illustrations originales Comprendre Son Dos.

Lexique des comptes-rendus d'IRM lombaire : le disque intervertébral dans tous ses états

Photo du début d'un compte-rendu d'IRM lombaire

Discopathie et dégénérescence discale

Qu'est-ce qu'un disque intervertébral ?

Un disque intervertébral est une structure fibreuse présente entre toutes les vertèbres de la colonne vertébrale (sauf entre C1 et C2). Il est composé d'une partie périphérique plus fibreuse, l'annulus fibrosus, et d'un noyau central plus gélatineux appelé nucleus pulposus

Voici un schéma qui présente les différentes parties du disque intervertébral.

Schéma du disque intervertébral

Qu'est-ce que la "discopathie" dans mes résultats d'IRM ? 

Une discopathie est un terme général qui décrit une modification de la structure, de la composition chimique et des caractéristiques mécaniques d'un disque intervertébral. 

Les prochaines catégories font partie de ces discopathies.

Ce ne sont pas des maladies en tant que telles, car elles sont également largement retrouvées dans la population n'ayant pas mal au dos.

Un article complet est dédié aux discopathies dégénératives : Tout savoir sur la discopathie dégénérative L5-S1 .

Déshydratation discale et perte de signal

Vos disques intervertébraux adorent l'eau, et en contiennent énormément. 

Parfois, il arrive que certains disques contiennent moins d'eau que les autres, notamment au fil des années. On parle alors de déshydratation discale

Sur une Imagerie par Résonance Magnétique (IRM), le signal perçu au niveau de ce disque est alors plus faible. On décrit ce phénomène comme une perte de signal.

Comme nous le verrons plus tard dans l'article, ce type de modification fait partie des plus fréquemment retrouvées dans la population générale.

Perte de hauteur discale ou pincement discal

Le pincement discal correspond à une perte de hauteur du disque intervertébral. Il est parfois qualifié de pincement intersomatique, car cela se passe entre deux corps vertébraux ("soma" signifie "corps" en grec). On trouve aussi parfois le terme d'affaissement discal.

Il apparaît alors plus mince sur l'IRM. On le devine également sur une simple radiographie lorsque l'espace entre deux corps vertébraux (les carrés sur les clichés) est plus petit qu'habitude. 

La perte de hauteur du disque peut se faire de deux façons différentes, décrites ci-dessous.

Pincement discal global

Vue de côté

Pincement discal global

Dans ce cas, la perte de hauteur du disque se fait autant à l'avant qu'à l'arrière de ce dernier.

Pincement discal postérieur

Vue de côté

Pincement discal postérieur

Ici, le disque est davantage aminci dans sa partie postérieure.

Fissure annulaire, radiale ou concentrique

L'annulus fibrosus, c'est-à-dire la partie périphérique du disque, est constitué de 10 à 20 couches de collagène superposées les unes sur les autres afin de former un ensemble très résistant (la partie verte foncée des schémas). 

Une fissure annulaire est une ouverture au sein d'un ou plusieurs couches de collagène à ce niveau. Le nucleus pulposus occupe alors cet espace en absorbant davantage d'eau dans le milieu environnant. 

Fissure radiale ou fissure concentrique

En fonction de sa localisation, la fissure peut être qualifiée de radiale (R) ou de concentrique (C), sans que cela ne nous informe davantage sur sa cause ou son évolution.

Cette fissure n'est pas nécessairement le résultat d'une blessure, et elle n'est pas forcément responsable de douleurs. L'évolution des disques est fortement influencée par notre génétique, et plus faiblement par notre activité physique. 

Signes de Modic

Les signes de Modic sont des modifications observées à l'IRM au niveau des plateaux vertébraux d'une ou plusieurs vertèbres. Les plateaux vertébraux se trouvent, schématiquement, au dessus et en dessous de chaque vertèbre (voir le schéma en début d'article).

Un article complet sur ces signes de Modic est disponible ici : Tout savoir sur les signes de Modic .

Bombement discal ou débord discal

Il s'agit d'un disque chez lequel le contour de l'annulus est plus large qu'en temps normal. 

Il dépasse alors le bord de la vertèbre, et prend alors un peu plus de place dans le canal vertébral (l'endroit par lequel passe la moelle épinière puis les racines nerveuses). 

Bombement discal ou débord discal

Cela peut se produire sur toute sa largeur (bombement circonférentiel), ou de façon plus marquée à un endroit du disque. Les termes alors utilisés sont décris dans la section "Localisation de la hernie".

Un bombement discal n'est pas une pathologie en soi et peut être dû à différents facteurs (pincement discal, morphologie du disque, etc  )

Rien ne permet de dire qu'une hernie surviendra plus tard parce qu'il existe un bombement actuellement. Cela me semble être un détail important car je ne compte plus les fois où je lis des commentaires tels que "Vous avez un bombement, cela va se transformer en hernie".

Hernie discale

Le terme de hernie discale regroupe un ensemble d'entités différentes que nous allons décrire en détail ci-dessous.  Les questions au sujet des hernies discales lombaires non opérées sont regroupées dans une série de 8 articles, dont voici le premier : Qu'est-ce qu'une hernie discale lombaire ? .

La hernie discale désigne l'expansion du noyau pulpeux du disque en dehors de son anneau fibreux. Le noyau profite d'une brèche dans l'annulus pulposus pour absorber encore plus d'eau et s'expandre à travers cette brèche.

Le noyau pulpeux est toujours présent à l'intérieur du disque, mais il présente désormais une "extension", un fragment en dehors de celui ci.

Protrusion discale ou saillie discale

Nous parlons de protrusion discale ou de saillie discale lorsque le fragment de disque est fortement attaché au reste du disque par sa base.

Protrusion discale vue de côté

Vue de côté

Protrusion discale vue de dessus

Vue de dessus

Extrusion discale ou hernie exclue

Nous parlons d'extrusion discale ou de hernie exclue lorsque la partie qui relie le fragment au reste du disque est plus mince que le fragment en lui-même.

Extrusion discale vue de côté

Vue de côté

Extrusion discale vue de dessus

Vue de dessus

Séquestration discale ou fragment libre

Nous parlons d'hernie séquestrée ou de fragment libre lorsque le fragment de disque n'est plus du tout relié au reste du disque intervertébral. 

Il s'agit du type de hernie qui a le plus de chances de se résorber naturellement (96% de chances d'après cette étude de 2015) car le fragment libre est très vulnérable aux attaques de votre système immunitaire.

Séquestration discale ou fragment discal libre

Vue de côté

Hernie séquestrée vue de dessus

Vue de dessus

Localisation de la hernie : médiane, postérolatérale, etc

La première indication qui explique la localisation d'une hernie est le niveau du disque sur laquelle elle est présente. Une hernie L4-L5 se trouve au niveau du disque intervertébral entre les vertèbres L4 et L5.

La description d'une hernie discale dépend également de sa position par rapport au disque et au canal vertébral. Il existe alors différentes possibilités, décrites ci-dessous.

Hernie discale médiane ou postérieure
Médiane ou postérieure ou postéromédiane

Lorsque la hernie discale se trouve pile poil en arrière et au centre, on dit qu'elle est médiane, postéromédiane ou simplement postérieure

Hernie discale paramédiane
Paramédiane

Lorsque la hernie discale est légèrement décalée sur le côté, on dit qu'elle est paramédiane.

Hernie discale postéro-latérale
Postéro-latérale

Lorsque la hernie se trouve en arrière et sur le côté, on dit qu'elle est postéro-latérale

C'est la localisation la plus fréquente des hernies discales en raison de l'anatomie de la zone.

Hernie discale foraminale
Foraminale

Lorsque la hernie se situe en arrière et franchement sur le côté, elle se retrouve au niveau du foramen intervertébral. C'est-à-dire au niveau du trou par lequel sort la racine nerveuse à ce niveau. On dit alors que la hernie est foraminale

Ce n'est pas forcément un problème pour la racine nerveuse, car cette dernière n'occupe naturellement qu'un tiers du foramen. Elle a de la marge !

Dans le cas peu fréquent où la hernie se situe après le foramen, elle est dite extra-foraminale.

Qu'est-ce qu'un conflit disco-radiculaire ?

Lorsque le disque intervertébral occupe plus de place dans le canal vertébral (du fait d'un bombement ou d'une hernie), il peut entrer en contact avec le système nerveux qui passe par là. Ce rapport entre le disque et le système nerveux peut être décrit de différentes façons.

Le terme de conflit disco-radiculaire décrit un contact entre le disque (disco) et une racine nerveuse (radiculaire). Le disque peut alors simplement venir au contact du nerf, le repousser et/ou appuyer dessus.

Vous trouverez parfois le terme de fourreau dural. Il s'agit d'une enveloppe présente autour des racines nerveuses en dessous du niveau de la deuxième vertèbre lombaire. Comme un sac qui entoure et protège les racines nerveuses qui forment la fameuse queue de cheval à cet endroit. Le disque peut alors laisser une empreinte sur cette enveloppe, en la déformant ou non.

Que faut-il faire en cas de conflit disco-radiculaire ?

L'idée d'une hernie qui vient appuyer sur un nerf est sacrément désagréable et anxiogène ! Suffisante même pour accentuer la douleur, si l'on se concentre dessus.

Pourtant, les nerfs sont très difficiles à "bloquer" ou à "comprimer".

Imaginez attraper un spaghetti huilé avec vos doigts. Le spaghetti échapperait sans cesse à la pression de vos doigts. Vous ne pourriez pas non plus l'écraser, car il glisserait toujours là où il y a de la place.

La situation est similaire avec notre histoire de conflit disco-radiculaire. Les racines nerveuses sont rarement réellement comprimées par les hernies. Elles sont encore plus rarement "coincées", ce que l'on entend pourtant régulièrement dans le langage courant !

La présence d'un conflit disco-radiculaire ne détermine pas la santé de votre racine nerveuse. Un bilan neurologique réalisé par un professionnel de santé, par contre, oui ! Évaluer la sensibilité, la force musculaire et les réflexes permet de se faire une idée de comment votre nerf fonctionne.

Un article complet sur la sciatalgie et la cruralgie est disponible ici : Tout savoir sur la sciatalgie et la cruralgie.

3 choses à savoir impérativement

Quel pourcentage de la population possède ces choses-là sans le savoir ?

La première chose à savoir est que toutes ces choses sont également retrouvées chez les personnes qui n'ont PAS mal au dos.

C'est-à-dire qu'une partie de la population possède une discopathie dégénérative, un bombement ou encore une hernie discale sans le savoir, car elle n'a aucun symptôme ni limitation au quotidien.

Le tableau ci-dessous vous montre quel pourcentage de la population asymptomatique (sans douleur) possède chacun des changements que nous avons décrit, par tranche d'âge.

Prévalence des changements à l'IRM des personnes sans mal de dos

Données issues de la revue systématique de Brinjikji & al 2015 (lien Pubmed)

Ce tableau nous montre par exemple que :

  • 30% des personnes de 20 ans qui n'ont pas mal au dos ont un bombement discal.
  • 33% des personnes de 30 ans qui n'ont pas mal au dos ont une protrusion discale.  
  • 80% des personnes de 50 ans qui n'ont pas mal au dos ont une discopathie dégénérative.  

Qu'est-ce que cela veut dire ?

Cela veut dire que parmi les choses trouvées à l'IRM, toutes ne sont pas responsables de la douleur. 

Certaines sont des changements normaux dus à l'âge. D'autres ont un rôle mineur dans les douleurs, et n'ont pas besoin de changer pour que la douleur ne disparaisse.

Je ne dis pas que ces changements n'ont jamais d'importance. Parfois, ils en ont ! Ce n'est simplement pas le cas dans beaucoup de situations.

Comment évoluent ces résultats au fil du temps ?

Contrairement à une idée reçue, une discopathie ou un bombement ne se transforme pas nécessairement en hernie discale.

L'évolution de ces structures est difficile à prévoir, et elle est principalement sous influence génétique. Les activités physiques et sportives ont une faible influence par rapport à notre patrimoine génétique. (Battié 2009)

Les disques intervertébraux sont des tissus VIVANTS, capables de s'adapter et de se réparer au fil du temps.

Quel pourcentage des hernies discales se résorbe naturellement ?

La dernière méta-analyse sur le sujet (Wang 2020) tire la conclusion suivante : environ 63% des hernies discales non opérées régressent.

Cette probabilité dépend du type de changement observé : 13% des bombements discaux régressent, ainsi que 41% des protrusions discales, 70% des extrusions discales et 96% des séquestrations discales. (réf)

Plus la hernie est marquée, plus elle est vulnérable aux attaques de votre corps qui vient la résorber.

L'histoire naturelle des hernies discales est variable et incertaine, mais elle est positive dans la majorité des cas ! Votre corps évolue et s'adapte tout au long de votre vie.

Vous trouverez davantage d'informations dans l'article dédié à ce sujet : Comment évolue une hernie discale lombaire au fil du temps ?

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Quel traitement choisir si je suis dans cette situation ?

La simple découverte d'une protrusion, d'un bombement ou d'une hernie n'entraine AUCUN traitement en particulier ni aucun pronostic.

Le traitement dépend essentiellement de vos symptômes et du bilan des professionnels de santé. 

La première chose que font les professionnels de santé est d'écarter les risques de pathologie grave ou de compression nerveuse sévère (en vérifiant par exemple votre force musculaire, votre sensibilité et vos réflexes).

Lorsque ces risques sont écartés, une prise en charge non chirurgicale est conseillée dans un premier temps. Le kinésithérapeute devient alors un allié de choix dans votre progression : reprise des mouvements, techniques anti-douleur, gestion de vos activités, gestion de l'appréhension dans certains gestes, etc.

Vous êtes actuellement dans une situation effrayante, et beaucoup de questions peuvent fuser dans votre esprit. Vais-je récupérer ? Vais-je finir dans un fauteuil roulant dans 10 ans ?  Néanmoins, il existe des solutions pour sortir de cette situation délicate, et reprendre confiance en ses capacités.

En parallèle d'une prise en charge avec des professionnels de santé formés à ce genre de problèmes, les articles de Comprendre Son Dos regorgent d'informations utiles pour vous aider à accomplir vos objectifs.

Conclusion

Nos examens sont maintenant très précis et permettent de décrire avec précision différents états des disques intervertébraux. 

Néanmoins, comme dit plus haut, ces changements ne sont pas forcément problématiques. On retrouve des discopathies et des hernies discales chez des individus qui n'ont pas mal au dos. On peut également avoir de fortes douleurs sans que de tels changements ne soient repérés à l'IRM.

Si ces termes peuvent être effrayants lorsqu'on les lit sur notre propre compte-rendu, la réalité est souvent bien plus rassurante et nuancée. 

Ces changements ne déterminent PAS ce que vous êtes capables de faire.

Pour aller plus loin

Sources

La classification décrite dans cet article se base sur l'article de consensus le plus récent que j'ai trouvé à ce sujet : Lumbar Disk Nomenclature : version 2.0 .

Les autres références bibliographiques sont présentes dans le texte.


45 commentaires

Martine Grangier · 17 avril 2024 à 1:34 am

Merci beaucoup pour ce travail et ces explications claires et immensément utiles pour nos pauvres dos racornis…ou pas: je suis ravie et rassurée de lire vos articles suite au dernier IRM que j’ai passé et dont j’ai le rapport sous les yeux!
plein de gratitude envers votre volonté de décortiquer pour nous ces termes si compliqués et c’est vrai, qui peuvent être bien effrayant. je n’hésiterais pas une seconde à recommander votre site auprès de mes connaissances qui comme moi, doivent faire face à leur dos!!! si je peux dire….
Cordialement
Martine

Kevin · 20 mars 2024 à 11:27 am

Bonjour, qu’elle chance de tomber sur un article aussi complet. J’ai fais un scanner après des douleurs au bas du dos et on m’a diagnostiqué
L4-L5: bombement discal circonférenciel venant du fourreau dural, sans signe de conflit.
L5-S1: protusion discal postéro-latéral sur fond de bombement global, compressive sur le fourreau dural et l’émergence de la racine S1 gauche.
J’ai pu mieux comprendre avec cet article mais j’aimerais savoir si ce n’est pas trop grave et si c’est quelques choses qui se soigne naturellement.

    Eric Bouthier · 25 mars 2024 à 11:34 pm

    Bonjour, je suis ravi que l’article vous soit utile ! Ce qui détermine la gravité c’est surtout s’il y a une perte de force musculaire importante et/ou qui s’aggrave dans le temps, ainsi que les autres signes habituels de syndrome de la queue de cheval. Je vous encourage à aller lire la série d’articles sur la hernie discale pour tout savoir sur l’évoluion, les traitements etc. Bon rétablissement à vous !

Eutrope · 17 mars 2024 à 11:09 pm

Bonjour

Je me permet de vous écrire car j’ai été bloquer du dos a cause d’un faux mouvement on m’a fait passer un scanner qui dit en conclusion debort discal l5s1 touchant le fourreau dural j’ai la jambe gauche qui est engourdi est ce grave ? La douleur est moins importante mais me rappelle à l’ordre

    Eric Bouthier · 18 mars 2024 à 12:01 am

    Bonjour, en soi un débord discal qui touche simplement le fourreau dural n’est pas grave, d’autant plus si vous n’avez aucun signe inquiétant (perte de sensibilité au niveau des parties intimes, perte de force importante dans les jambes, incontinence, etc). Il convient néanmoins de bien évaluer la sensibilité et la force musculaire (avec un professionnel de santé) pour se faire une idée de la santé du nerf sciatique (il va peut-être parfaitement bien, il faut juste évaluer et éventuellement réévaluer plus tard pour comparer). Autrement je vous encourage à aller lire les trois articles sur la sciatalgie 🙂 Bon rétablissement à vous

Michèle · 30 octobre 2023 à 1:06 pm

Bonjour Eric,
atteinte de discopathie dégénérative modic 1 ou 2 (selon les riadologues) en L4 L5 et L5 S1 pfirmann 4 j’ai un bombement discal venant au contact des racines L5. mes douleurs évoluent depuis 2017 et depuis mai 2023 impossible de rester assise pour un repas à cause de brulures, dos jambes pieds. Un pfirmann 4 est il grave et le bombement peut il encore régresser sachant que j’ai 67 ans.
Je lis tous vos articles avec intérêt et vous ai écrit à plusieurs reprises mais sans réponse. Je ne sais si vous recevez bien mes mails

    Eric Bouthier · 2 novembre 2023 à 11:23 pm

    Bonjour Michèle,
    Je vous ai envoyé un mail avec les réponses à vos questions (ce commentaire ainsi que les précédents mails).
    Bonne fin de soirée à vous

      Michèle · 3 novembre 2023 à 10:54 am

      Merci Eric vous êtes formidable. Continuez à nous rassurez nous en avons bien besoin.

emmanuel · 2 octobre 2023 à 3:47 pm

bonjour ca fait unmois que je souffre de douleur dos fesses jambe haut et bas de dos j ai passé radio irm usure d un peu tout mais personne ne medit rien mon medecin m as arreter mais voila je me sent tout seul

    Eric Bouthier · 2 octobre 2023 à 7:51 pm

    Bonjour Emmanuel, je vous ai envoyé un mail pour voir si je peux vous rediriger vers un professionnel de confiance.

Cauchoix Annette · 19 septembre 2023 à 8:58 am

Merci infiniment pour votre article, cela me donne un éclairage par rapport à mes IRM. Merci également pour tous vos articles
Cordialement à vous

    Damonneville · 10 janvier 2024 à 7:27 am

    Bonjour atteinte d une scoliose sévère evolutive traitée pendant mon enfance par corset pendant 8 ans je souffre de plus en plus du dos récemment j’ai été hospitalisée dans un centre de réhabilitation physique ou je ai fait 4 heures de activités physiques tapis et vélo par jour et du renforcement musculaire pendant 3 semaines au bout de quelques jours la bas j’ai eu des signes de cruralgie il me a été dit de prendre de la morphine mais de continuer les activités j’ai vu sur un week-end de permission mon ostéopathe qui m’a dit qu’il me fallait du repos mais retour au centre discours continuer les activités augmentez la morphine ça va passer résultat je suis sortie en marchant mais avec des douleurs j’ai vu mon médecin qui m’a prescrit de la cortisone ne pouvant prendre du anti inflammatoire et là depuis 5 jours je ne peux plus marcher douleur cruralgie ma jambe droite me porte difficilement crampes nombreuses toute la journée douleurs internes passant sur la hanche droite la cuisse le mollet le pied engourdissement fourmillements je suis allée en urgence passer une irm hier soir pour vérifier que je ne avais pas le syndrome de la queue de cheval résultats non mais on me dit présence de une importante scoliose lombaire à convexité gauche ma scoliose est dorso lombaire mais lnirm ne a été faite que sur les lombaires lombodiscarthrose etagee à la étage l1 2 l2 3 on note des lésions protusions non conflictuel secondaires à la rotation des corps vertebraux arthrose inter postérieur l4 l5 un bombement global mais pas de hernie des lésions protusions multi étagères l1 l2 l2 l3 l3 l4 résultat en conclusion hernies discales multietagees pas de disco radiculaire, je suis perdue je ai 53 ans je ne peux plus marcher je fais 3 pas ma jambe tremble les douleurs sont intenses et je ne peux plus faire un pas je ne peux pas rester assise ni faire de rotation pour me coucher ce est la enfer mon mari est obligé de prendre mes 2 jambes pour me faire pivoter mais les douleurs sont terribles je suis épuisée physiquement à force de lutter contre la douleur et épuisée mentalement car je ne sais pas ce que j’ai réellement et je ne sais plus vers qui me tournait je suis très forte mentalement mais là c’est trop dur.. Restée alitée être totalement dépendante je suis en arrêt depuis plusieurs mois à cause de mon dos je ai rdv ce matin sur bordeaux pour voir un orthopédiste j’ai aussi des osteophites tout le long de la colonne vertébrale je suis suivie par un neurologue pour la douleur je fais du kiné je ne comprends pas ce qui se passe.. Pour moi au vu de mes symptômes il y a forcément une compression de un ou des nerfs.. Pourriez vous me éclairer merci beaucoup

DESMET · 8 février 2023 à 12:02 pm

Bonjour,
je souffre depuis sept (5 mois – c’est long) : au départ pas de sciatique, mais plutôt douleurs lombaires (scanner ne montrant qu’un petit pincement discal – 15j de corticoides et antalgiques qui avaient semblé m’avoir remise) puis tendinite moyen fessier (a priori – donc kiné, ondes de choc qui ne m’ont pas soulagée) et depuis plus d’un mois cela semble avoir évolué en sciatique très douloureuse et handicapante : donc IRM pour approfondir le scanner de sept. Je suis en fin de 2e traitement (15 jrs de Prednisone 20mg ET IZALGI : mes douleurs sont encore très importantes – crises irrégulières et fortes, dans la fesse droite, et toute la jambe jusqu’au pied – fourmillements ). Mes séances de kiné se sont limitées à des massages depuis que je ne parviens plus à rien faire tant la douleur est forte et handicapante. Compte-rendu de l’IRM : à l’étage L5-S1, protrusion discale focale postérolatérale droite venant refouler l’émergence radiculaire S1 droite. Discopathie dégénérative sous-jacente attestée par la déshydratation discale.

Je vais consulter demain mon médecin traitant qui m’a déjà dit peut-être envisager des infiltrations…
Or je lis de tout sur le net et me demande si cela ne fera pas que traiter les symptôme mais non la cause…
Votre avis me serait utile.
Merci d’avance.

Jean · 31 octobre 2022 à 3:24 pm

J’ai aussi changé de kiné et je fais de la Physiothérapie. Il me conseille de ne pas bouger quand j’ai trop mal.

Jean · 24 octobre 2022 à 2:29 pm

opéré du dos il y a 5 ans et forte douleur de type sciatique L5
l’IRM dit:
Discopathie modérée L4-L5 avec remaniements d’allure fibreux en postéro-médial et postéro-latéral
gauche arrivant au contact de l’émergence de la racine L5 gauche.
Absence de rétrécissement foraminal ou canalaire significatif aux différents étages.
Arthrose inter-apophysaire postérieure étagée, prédominant à L4-L5, sans remaniement congestif
significatif.

Quelle est la conduite à tenir en cas de fibrose?
Merci par avance pour votre reponse
Jean

    Eric Bouthier · 24 octobre 2022 à 9:41 pm

    Bonjour Jean,
    À ma connaissance il n’y a pas de rééducation spécifique en cas de fibrose post-opératoire. Je continuerais à me fier aux symptômes et à une approche active. J’avoue ne pas être très bien renseigné à ce sujet. Néanmoins, je compte faire un article sur le sujet un jour, et donc faire des recherches. Vous recevrez un mail à ce sujet si vous êtes inscrit.
    Bon courage à vous
    Eric

      Jean · 25 octobre 2022 à 10:15 am

      Merci Eric pour votre réponse,
      Effectivement je vois beaucoup d’avis divergent sur ce sujet sur internet et les Kiné, rhumatologues ou neurochirurgiens que j’ai consultés ne sont pas d’acccord entre eux.
      Infiltration ou pas , … Pour le ;moment on me gave de médicaments style Lyrica qui me mettent KO toute la journée 🙁
      J’attends avec impatience votre article 🙂

        Eric Bouthier · 25 octobre 2022 à 9:39 pm

        Par curiosité, que vous ont-ils conseillé ? Certains conseillent le mouvement et d’autres le repos ?

          Jean · 31 octobre 2022 à 3:23 pm

          Les 2 premiers Kiné ont agravé les symptomes (on ne savait pas à ce moment là que c ‘était une fibrose et on pensait à une sciatique « classique »).
          Le 1er rhumato m’a prescris antiinflammatoire et corticoide – > aucun effet
          Le 2ième rhumato m’ a prescrs Lyrica puis Laroxil (antidouleur + spéciquement neuropathique) en plus du valium presscris par mon générliste -> ça m’ a transformé en zombie (somnoloscence). Par contre je dormais bien.
          Là j’ai moins mal et je diminue les doses par contre je suis toujours très penché à droite et je marche avec des béquilles.
          Je viens de revoir mon neurochirurgien qui va me faire une infiltration.

    Elsa · 19 septembre 2023 à 1:18 pm

    Bonjour, je vous remercie pour votre blog et vos vidéos, je vous l’ai déjà dit. Vos articles m’apportent beaucoup de soutien. J’ai quelques uns des termes dont il est question dans cet article, j’avais fait des recherches car j’aime bien comprendre. Mais il y en a un que je n’ai pas trop compris dans mon compte-rendu « ostéocondensation des berges sacro-iliaques de nature dégénérative ». Une sorte de formation osseuse je crois ?…bref pas trop compris. Merci toutes vos informations et conseils et de rendre tout ça accessible à tout le monde.

      Eric Bouthier · 21 septembre 2023 à 7:11 pm

      Bonjour, merci pour votre commentaire ! Effectivement, beau spécimen de terme barbare 🙂
      Cette « ostéocondensation des berges sacro-iliaques de nature dégénérative » correspond à une augmentation de la densité osseuse au niveau de l’os qui se trouve en dessous de l’articulation sacro-iliaque. Habituellement, cela arrive quand le cartilage n’amortit pas assez les contraintes et que l’os sous-jacent devient plus dense pour compenser. Comme on ne voit pas le cartilage à la radio, le radiologue considère que cette ostéocondensation est sans doute due à de l’arthrose sacro-iliaque (d’où le « dégénératif ») Cela ne décrit pas une sorte de formation osseuse, on aurait plutôt lu quelque chose comme « ostéophyte ».

Fabienne Souques · 4 juillet 2022 à 6:33 pm

Bonjour,
Je viens de faire un IRM après un état douloureux ++++ au niveau du bassin m’empéchant de marcher. Soignée par corticoïde. Maintenant douleur au niveau du pied sous la voute plantaire à la base du talon. Entrainant gêne à la marche dès que trop longtemps allongée, trop longtemps assise et trop de marche. Résultat IRM Lombaire : L4/L5 discopathie dégénérative avec protrusion discale globale et perte de l’hypersignal physiologique sans saillie discale focale ni conflit disco-radiculaire décelable. Diminution du diamètre du canal rachidien en rapport avec l’arthrose inter-apophysaire postérieure dans le sens transverse. L5/S1 : Petite saillie discale focale médiane et paramédiane droite et gauche pouvant affleurer l’émergence des racines S1 droite et gauche. Diminution du canal rachidien. Ma question : est ce que cela peut entrainer une fascite plantaire ? Merci pour votre retour.

    Eric Bouthier · 4 juillet 2022 à 9:32 pm

    Bonjour Fabienne,
    Il est possible qu’une irritation d’une racine S1 puisse donner des douleurs sous le talon (auquel cas cela n’est pas une fasciite plantaire, mais plutôt une sciatique, voir article sur le sujet). Il est possible aussi que cela ne soit pas provoqué par ces résultats dans votre dos, et que cela soit une fasciite plantaire.
    Les professionnels de santé peuvent a priori faire la différence entre les deux en vous examinant et en faisant les bons tests.
    Bon rétablissement à vous
    Eric

Reconnaissante · 14 avril 2022 à 4:30 pm

MERCI, MERCI, MERCI pour cette vulgarisation, pour le temps que vous y consacrez, pour votre pédagogie et de penser aux patients qui non seulement ne peuvent déchiffrer ces comptes-rendus, mais ne sont même pas correctement renseignés par leurs médecins.
Je découvre votre site suite à une tentative de déchiffrement de mon CR d’IRM Lombaire, eh bien tout me paraît plus clair et ma compréhension de mon état me permettra d’échanger intelligemment et de manière orientée avec médecin, kiné, ostéo et kinésio. Je vous suis très reconnaissante !

    Eric Bouthier · 14 avril 2022 à 4:34 pm

    Bonjour et merci pour votre commentaire ! Je suis très content que l’article vous soit utile dans votre prise en charge.
    Bonne continuation à vous
    Eric

      Jennifer · 19 septembre 2023 à 1:57 pm

      Bonjour opérer d’une hernie discale L5S1 en Juin ( pendant l’opération il y a eu une brèche de la dure mère ) depuis j’ai des douleurs en plus , perte de sensation jambe gauche , fourmillement en continue sensation jambe lourde , je ne peut pas marcher et rester trop longtemps debout , mon neurochirurgien pensait à une récidive herniaires j’ai donc re passer un IRM qui signale une discopathie + et une protection postera médiane gauche sur le territoire L5S1 où il y avait mon hernie discale , ayant déjà pris du klipal , tramadol gabapentin pour les douleurs rien ne fonctionne et mon neurochirurgien qui me parle de me re faire opérer quand pensez vous ? Merci pour votre réponse

        Eric Bouthier · 21 septembre 2023 à 7:14 pm

        Bonjour Jennifer,
        difficile de vous conseiller sans avoir toutes les informations, malheureusement. N’hésitez pas à discuter avec le neurochirurgien (et les autres professionnels de santé qui vous suivent) de l’intérêt ou non d’une rééducation, avant de penser à une ré-opération. Je vous souhaite le meilleur pour la suite

Roux Fabrice · 31 janvier 2022 à 10:02 pm

Bonjour,
Je souffre d’une cruralgie et de douleurs lombaires depuis 12 ans de plus en plus souvent mais pas en permanence. Parfois ma hanche « se bloque » lorsque je me relève après avoir été accroupi. J’ai 54 ans.
Voici mon compte rendu de scanner: En L3-L4, débord discal postérieur global harmonieux peu prononcé ne paraissant pas pouvoir générer de contrainte radiculaire en l’absence de saillie discale focale ou de rétrécissement canalaire contigu.

    Eric Bouthier · 31 janvier 2022 à 10:12 pm

    Bonjour,
    Cela ne doit pas être pratique si cela vous le fait à chaque fois ! Ce que j’irais vérifier, instinctivement, c’est si l’articulation de la hanche participe ou non à ce pseudo-blocage. (cela a peut-être déjà été exploré, bien entendu) Dans tous les cas, je vous souhaite de bénéficier d’une bonne prise en charge pour pouvoir entre autre refaire ce mouvement plus facilement et sans blocage.

greg · 26 décembre 2021 à 1:19 pm

Bonjour, une petite hernie discale L5S1 postero mediane peut elle donner une sciatique bilaterale…( pas de canal lombaire etroit, pas de signe de compression radiculaire..) j’ai depuis 4 mois des symptomes de sciatique dans les deux jambes …Merci

    Eric Bouthier · 26 décembre 2021 à 5:34 pm

    Bonjour Greg,
    Il est possible qu’une hernie discale postéro-médiane s’accompagne de douleurs sciatiques bilatérales. Localement, il peut encore y avoir un peu d’inflammation qui sensibilise les racines nerveuses, et d’un façon générale ce que l’on observe à l’IRM n’est pas relié aux douleurs de façon fiable. Le fait qu’il n’y ait pas de compression nerveuse (et, a priori, de perte de fonction nerveuse) est une très bonne chose car cela signifie que les nerfs ne sont pas atteints. Ils peuvent être plus sensibles sans être blessés, et c’est une bonne chose.
    La prise en charge en rééducation est indiquée dans ce cas, avec une approche plutôt active : savoir quels mouvements vous pouvez effectuer, les répéter et les faire évoluer au cours du temps, reprendre progressivement vos activités (si vous les avez arrêtées), savoir gérer les fluctuations de douleurs (que faire lors d’un « bon » jour ? que faire lors d’une crise ? etc).

    Je vous souhaite le meilleur pour la suite. Il arrive de se sentir découragé après quatre mois de douleurs, néanmoins beaucoup de personnes parviennent à se sortir d’une telle situation.

Vanderhaeghe · 1 octobre 2021 à 3:40 pm

Suite à des décharges électriques dans le genou droit lorsqu’il est en mouvement, des douleurs dans le bas du dos, le fait de rester parfois coincée au niveau du haut de la fesse gauche quand je souhaite me relever d’une position assise ou allongée, et des douleurs sous les pieds lorsque je marche beaucoup qui persistent depuis 3 mois maintenant, le médecin pensait à une hernie discale et m’a prescrit une radio du rachis dorso lombaire ainsi qu’une IRM lombaire. Rien a été trouvé sur la radio, en revanche sur l’IRM il est noté « Discrètes empreintes au niveau des plateaux vertébraux des disques D10-D11 et D11-D12 témoins de séquelles d’épiphysite de croissance d’aspect banal et discrets signes d’arthrose inter-apophysaires postérieurs bilatéraux aux trois derniers étages lombaires ». Je précise que j’ai 24 ans, de l’arthrose ? A quoi est-ce dû ? Ces résultats d’IRM sont-ils liés aux décharges électriques que j’ai dans le genou ? Y a t il quelque chose à faire pour éviter que cela dégénère ? Merci de m’éclairer en attendant mon rendez-vous chez le médecin généraliste dans 6 jours, grande stressée comme je suis un premier avis me rassurerait

    Eric Bouthier · 3 octobre 2021 à 2:06 pm

    Bonjour,
    Les résultats d’IRM sont rassurants, dans la mesure où on ne retrouve pas de lésion particulière qui expliquerait les symptômes. Les séquelles d’épiphysite de croissance ne sont pas inquiétantes (et ne se situent pas à un endroit qui expliquerait les symptômes).
    Concernant l’arthrose, il s’agit apparemment de « discrets signes », qui peuvent effectivement être retrouvés « par hasard » chez des jeunes (avec ou sans mal de dos, d’ailleurs). À votre place, je ne m’inquiéterais pas à ce sujet. Le mouvement et l’activité physique entretiennent les articulations.

    Il arrive que l’IRM ne retrouve pas de cause précise aux symptômes que l’on ressent, c’est même ce qu’il se passe dans la majorité des cas. Néanmoins, c’est difficile pour moi de vous donner des explications précises sur votre situation sans avoir fait de bilan complet. De nombreux facteurs peuvent s’entremêler et contribuer à ces symptômes : variations importantes dans l’activité physique, stress, manque de sommeil, accident, autre problème de santé, positions statiques prolongées, etc etc.
    Au vu de vos symptômes, il me semble utile qu’un professionnel de santé vous fasse un bilan neurologique (vérifier les réflexes, la force de chaque muscle, la sensibilité de la peau..), si cela n’a pas déjà été fait. Cela permet simplement de s’assurer que les nerfs fonctionnent bien et transmettent normalement les messages. Cela permettrait de s’engager dans un programme d’exercices (par exemple) avec plus de confiance et de sérénité 🙂

    Sentez vous libre de m’envoyer un mail (section contact) si vous le souhaitez.

ANDRE BLANCHARD · 17 septembre 2021 à 6:41 pm

Discopathie L4-L2 avec un pincement discal, un débord circonférentiel sans caractère conflictuel et un léger remaniement dégénératif modic 1.

    Eric Bouthier · 18 septembre 2021 à 9:02 pm

    Bonjour André,
    Par chance, tous les termes que vous évoquez sont expliqués dans l’article (à l’exception du Modic 1 qui fait l’objet d’un article dédié ici : https://comprendresondos.fr/2020/09/03/mal-de-dos-signes-de-modic/ )
    Amicalement

    Hujeux · 11 février 2023 à 11:36 am

    Bonjour, à l étage l5s1 pincement discal avec Debord discal minime conclusion suite au scanner discopathie et arthrose articulaire postérieure débutant aux deux derniers étages et rétrécissement foraminal gauche modérée l4 l5 ce qui m occasionné depuis 13 mois des lombosciatique chronique je ne sais plus quoi faire 5 séance de chiropracteur aucun médicament à part du daffalgan même le kiné ne sait plus quoi faire merci

gerard · 13 septembre 2021 à 11:32 pm

Bonjour! Uncodiscarthrose bifocale prédominant à l’étage C4-C5, siège d’une discopathie dégénérative
protrusive intracanalaire postérolatérale gauche à extension foraminale gauche, marquant son
empreinte sur le fourreau dural. Sténose canalaire cervicale centrale à l’étage c5-c6 de type dégénératif. ATTEINTE NEUROGEN DANS LE TERRITOIRE C6 DROIT ET GAUCHE.Par la suite Examen dorminé par une atteinte inflammaroire.loca-régionale étendue en periphéne d’une
arthropathie postérieure condensante L5-S1 droite : extension au spongieux osseux de
contigui:té, aux parties molles et aux trous de conjugaison L5 et 31 droits.
Par ailleurs terrain de réduction arthrosique modérée du forarnen L5 droit. Bascule pelvienne droite estimée à 20 rnm.
Épaississement hypo-échogène de la lame 1atérare du moyen fessier droit entrant dans le cas d’une tendinopathie. œdème extensif marqué dans le
spongieux de s1 et dans les parties molles postérieures à droite. Voilà mon soucis plein de douleurs.. Et j’en oublie encore avec d’autres comorbidités Quoi faire? Merci

    Eric Bouthier · 14 septembre 2021 à 8:01 pm

    Bonjour Gérard,
    Je vous enverrai un mail dès que possible, je suis actuellement en congés.

    Alison · 8 juin 2023 à 8:59 am

    Bonjour je vient de lire votre article il étais très intéressant car c’est vrai que les conclusions et les examens des professionnels de santé sont difficiles à comprendre moi même je sort d’une IRM avec des douleurs dans la jambe gauches dans le bas du dos jusqu’en bas du pied et cela fait 1 ans que cela dure et j’ai 30 ans .
    Si je peu me permettre de vous passer les conclusions de mon IRM pour que vous m’expliquiez car je ne comprends rien au conclusion rendu du médecin .
    Les voilà :
    Discopathie dégénérative aux étages L3-L4 ,L4-L5,L5-S1 avec volumineuse Hernie discale para-centrale gauche en L5-S1 en conflit avec la racine S1 gauche à son origine.
    Voilà si vous pouvez m’expliquer un peu si vous voulez je vous envois l’examen et les conclusions par courrier électronique.
    Merci beaucoup d’avoir pris le temps de me lire 😉

      Laetitia · 4 septembre 2024 à 4:38 pm

      Bonjour,
      Merci pour votre article très intéressant.
      J’aimerais avoir votre avis sur mes résultats. L’IRM lombaire présente 2 petites protrusions ; l’une en L5 S1 paramédiane venant au contact des racines bilatéralement. Et une postero médiane venant au Contact de la racine L4 L5 gauche. Il est noté pourtant sans conflit radiculaire.
      Devant des douleurs du bas du dos, des fesses et jambes avec hypoesthesie, crampes, brûlures, fourmillements, j’ai consulté un neurologue qui m’a fait un EMG. Celui ci présente des anomalies lombaires : tracés intermédiaires à pauvre de L4 à S1 bilatéralement. Le neurologue m’a répondu par mail que les anomalies vues peuvent donner des douleurs irradiant vers les jambes. (IRM réalisé après l’EMG, le seul contact possible avec le neuro est par mail)
      Je suis étonnée car le compte rendu IRM ne montrait pas de compression pouvant justifier les douleurs et le résultat EMG. Mon médecin traitant doute que les protrusions soient à l’origine du tableau clinique.
      Pourriez vous donner votre avis svp ? J’hésite à demander un avis neuro chir.
      Le neurologue me préconise de la kiné, anti inflammatoires, si échec infiltrations. J’ai eu 2 semaine de prednisolone, sans réel résultat.

      Merci pour votre avis,
      Bien cordialement,
      Laetitia, 38 ans

        Eric Bouthier · 8 septembre 2024 à 9:10 pm

        Bonjour Laetitia,
        Le lien entre conflit disco-radiculaire et douleur est en réalité peu fiable. La présence d’inflammation est bien plus déterminante de douleurs (autrement, on peut même avoir un conflit disco radiculaire sans douleur), et peut également altérer la capacité du nerf à transmettre les influx nerveux. Il ne faut donc pas prendre le conflit disco-radiculaire comme critère unique. Le neurologue vous a -t-il déconseillé de prendre un avis neurochir ?

        Bien à vous
        Eric

          Laetitia · 25 septembre 2024 à 2:52 pm

          Bonjour,
          Et merci pour votre réponse.
          Le neurologue ne m’a pour l’instant pas parlé d’avis neuro chir mais a prescrit des Infiltrations en L5 S1. ( pourquoi pas en L4 L5 aussi? Je ne sais pas.. ) Je vais attendre de voir le résultat des infiltrations avant de demander un avis neuro chir.
          Les inflammations dont vous parlez ne sont pas visibles à L’IRM je pense ?

          Bien cordialement,
          Laetitia

          Eric Bouthier · 3 octobre 2024 à 5:45 pm

          Bonjour, oui dans la logique habituelle on pratique d’abord des infiltrations épidurales, avant d’orienter la personne vers un avis neurochir. Pour rester progressif dans les moyens thérapeutiques proposés.
          Concernant le choix de L5 S1 en particulier, je suppose qu’ils pensent que l’origine de l’irritation est situé à cet étage, sans doute à partir des résultats de l’EMG ou bien simplement de la localisation des douleurs. L’inflammation en question n’est pas forcément visible à l’IRM il me semble, on verrait juste que les nerfs sont plus volumineux.
          Bien cordialement
          Eric

MICHEL LAYREAU · 11 août 2021 à 8:55 am

merci pour vos précisions
. rétrécissement canalaire pluri- étagé? spondylolisthésis dégénérative L4 L5? etc…

    Eric Bouthier · 19 août 2021 à 8:44 pm

    Bonjour Michel,
    Le rétrécissement canalaire est un rétrécissement du trou par lequel passent la moelle épinière (jusqu’au niveau de L2) puis les racines nerveuses (en dessous de L2). On parle aussi de sténose canalaire, sténose foraminale, ou classiquement un canal lombaire étroit. « Pluri-étagé » signifie que ce rétrécissement n’a pas lieu au niveau d’un seul étage vertébral (entre L2 et L3, par exemple), mais sur plusieurs étages (entre L2 et L5). Concrètement lors d’un rétrécissement canalaire pluri-étagé, les nerfs qui sortent de la moelle épinière ont moins de place pour circuler qu’en temps normal.
    Néanmoins cela ne s’accompagne pas toujours de symptômes : les professionnels de santé se demandent alors si ce que vous ressentez peut être dû au canal lombaire étroit ou à autre chose.

    Un spondylolisthésis correspond au décalage d’une vertèbre par rapport à une autre. Le plus souvent une vertèbre « glisse » un peu vers l’avant par rapport à sa voisine du dessous (dans votre exemple, L4 est probablement décalée vers l’avant par rapport à L5). Il peut être traumatique (lorsqu’il y a un choc important qui permet ce décalage), congénital (l’anatomie locale, de base, permet ce décalage) ou dégénératif (le vieillissement naturel du dos crée ce changement). Les spondylolisthésis sont « notés » en fonction de leur importance, et la plupart ne nécessitent pas d’être corrigés par une opération !

    En espérant avoir répondu à vos questions
    Éric

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